Dans ses remarques liminaires, Josef Weidenholzer, député européen et membre de la Commission des Libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen, a souligné que la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 symbolise « le moment où nous avons déclaré le début d’une nouvelle ère, après une guerre cruelle, une effusion de sang et l’Holocauste » et incarne « l’engagement  solennel pris par nos dirigeants pour que jamais cela ne se reproduise à l’avenir ». Les droits de l’homme ne devraient jamais être considérés comme simplement un « petit plus », mais devraient être considérés comme l’un des piliers de la société européenne et de l’ensemble de ses activités.

Le directeur de la FRA, Morten Kjaerum, a souligné l’importance des défenseurs des droits de l’homme qui œuvrent à renforcer le respect des droits fondamentaux. « Sans eux, les violations des droits de l’homme resteraient invisibles, leurs auteurs ne seraient pas poursuivis et les victimes n’obtiendraient pas réparation » a-t-il déclaré, en ajoutant que les défenseurs des droits de l’homme de l’UE subissent des pressions comme dans le reste du monde et que leur travail a donc autant besoin d’être protégé.

Dans son discours d’ouverture, Zhanna Litvina, présidente de l’Association des journalistes biélorusses, a évoqué des violations « systématiques » des droits de l’homme dans son pays.  Pour renforcer le respect des droits de l’homme, l’un des défis majeurs pour les journalistes en Europe est de défendre les normes journalistiques et d’apprendre au public « comment faire la part entre la réalité et la fiction ».  

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