“Unimpeded access to quality sexual and reproductive health care is essential for women’s rights and gender equality’’, said today the Council of Europe Commissioner for Human Rights, Dunja Mijatović, on International Women’s Day.

“In my recent report on sexual and reproductive health and rights, I called on member states to comply with international human rights standards in the field and ensure an enabling environment in which women and girls can freely exercise these rights.

Despite recent progress in Europe – such as increased access to contraception and abortion care, improved quality of obstetric care and advancement in the provision of comprehensive sexuality education in schools – women and girls are still confronted with a number of challenges, barriers and deficits in access to affordable contraceptive services, quality abortion care, and dignified and respectful obstetric and gynaecological healthcare. In some member states, these challenges are being compounded by new regressive developments. Urgent action is particularly needed to ensure that all women and girls, including women and girls with disabilities, Roma women and girls, older women, and refugees, asylum seeking and migrant women, can fully enjoy their sexual and reproductive health and rights free from discrimination.

On this International Women’s Day, I also wish to pay a tribute to women’s rights defenders, for their tireless efforts in promoting sexual and reproductive health and rights in Europe. Women’s rights defenders, through their admirable work and courage, are actively contributing to building societies free from prejudices and discrimination against women and girls and their entitlement to sexual and reproductive health and rights. Threats and harassment against women’s rights defenders must be prevented, investigated and sanctioned, while their efforts to promote and protect sexual and reproductive rights should be encouraged and supported.

For the full realisation of women’s and girls’ sexual and reproductive health and rights, my recommendations to member states include:

Guaranteeing the provision of comprehensive sexuality education;

Ensuring availability and accessibility of affordable contraceptive services and evidence-based information on contraception;

Eliminating remaining barriers and restrictions to guarantee access to quality abortion care, including evidence-based information on abortion;

Ensuring dignified and respectful gynaecological and obstetric care, free from discrimination and violence;

Establishing effective measures to tackle intersecting forms of discrimination that limit the equal enjoyment of sexual and reproductive health and rights;

Preventing regression in the protection of sexual and reproductive health and rights and providing enabling conditions for the work of human rights defenders acting to advance sexual and reproductive health and rights.”

• Read the Commissioner’s report ‘Sexual and Reproductive Health and Rights: Progress and Challenges’

À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la Défenseure des droits renouvelle ses recommandations en faveur de l'égalité salariale entre les femmes et les hommes.

En février 2024, 8 fiches contenant des recommandations transversales pour lutter contre les discriminations ont été publiées. A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la Défenseure des droits publie un nouveau document sur l'égalité salariale entre les femmes et les hommes, intitulé « Lutter contre les discriminations fondées sur le sexe et garantir l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes ».

Des écarts de rémunération toujours très importants

Selon une étude INSEE menée dans le seul secteur privé, le revenu salarial moyen des femmes en 2021 était inférieur de 24 % à celui des hommes (15,5 % en neutralisant le temps partiel pour une mesure à temps de travail identique). S’il s’est réduit de 6,6 points au cours des 25 dernières années, cet écart de rémunération demeure donc très important et conduit à une précarisation des femmes. 

Cette inégalité est le résultat de plusieurs facteurs, souvent combinés :

• Des discriminations directes et indirectes fondées sur le sexe, la grossesse et/ou la situation de famille à l’embauche et dans l’évolution de carrière.
• Le temps partiel, qui concerne plus d’une femme sur quatre, contre moins d’un homme sur dix.
• Des interruptions de carrière des femmes plus fréquente que les hommes, notamment pour élever leurs enfants.
• Le faible accès des femmes aux postes à responsabilités.
• Le type d’études puis d’emplois effectués et la faible mixité des métiers.
• D’avantage de freins dans l’accès à l’entreprenariat et à la formation professionnelle pour les femmes.
• Par ailleurs, l’INSEE souligne qu’en 2023, à poste et à temps de travail égal, une femme gagne 5,3% de moins en moyenne qu’un homme. 

Garantir l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes

Fort de ces constats et de différentes préconisations internationales, la Défenseure des droits formule plusieurs recommandations visant à garantir l’égalité salariale et de carrière :

• Respecter l’obligation légale de mise en place de plans d’action contenant des mesures relatives à l’égalité salariale au sein des entreprises.
• Améliorer l’index égalité ou le remplacer par un autre outil qui prendrait en compte plus d’éléments et serait élaboré dans le cadre du dialogue social et non plus de façon unilatérale par les directions des entreprises.
• Garantir le principe d’un « salaire égal pour un travail de valeur égale », en demandant aux employeurs publics et aux partenaires sociaux d’évaluer sans délai les systèmes de classification des métiers et de revaloriser les emplois majoritairement occupés par des femmes, notamment dans les secteurs du soin, de l’enseignement et du lien social.

Les limites de l’index de l’égalité professionnelle

L’index de l’égalité professionnelle, instauré en 2018, a été conçu comme un outil à destination des entreprises pour mesurer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes. Chaque entreprise de plus de 50 salariés est obligée de le calculer et de publier les résultats sur son site internet. L’index, qui se calcule en s’appuyant sur plusieurs indicateurs, doit atteindre un résultat minimum de 85 points sur 100. Si la note obtenue est inférieure à 85 sur 100, l’entreprise doit entamer des négociations pour mettre en place des mesures de correction et des mesures financières de rattrapage salarial. Si le score est compris entre 75 et 85, l’entreprise doit se fixer des objectifs de progression. Si la note est inférieure à 75, l’entreprise a trois ans pour y remédier. Enfin, si l’entreprise n’a pas publié son index, si elle n’a pris aucune mesure, ou si sa note reste inférieure à 75/100 plusieurs années consécutives, elle s’expose à des sanctions.

En 2023, 72% des entreprises concernées ont publié leur note, et ont déclaré une note moyenne de 88/100. Au total, en France, seulement 77 entreprises affichaient un score inférieur à 75/100 depuis 2020. Ces très bons scores s’expliquent par les biais importants des différents indicateurs qui permettent de calculer l’index. En matière de transparence salariale, et afin de lutter contre les discriminations fondées sur le sexe, la Défenseure des droits recommande donc : 

• De réviser l’index afin qu’il puisse notamment prendre en compte les éléments suivants : la part des salariés à temps partiel parmi les femmes et les hommes ; la répartition femmes/hommes parmi les 10% des salaires les plus bas de l’effectif de l’entreprise ; la totalité de la composition des salaires, y compris l’ensemble des primes perçues par les salariés, ainsi que les heures complémentaires et supplémentaires effectuées. 
• L’index, ou l’outil qui le remplacera, devra être élaboré dans le cadre du dialogue social et non plus de façon unilatérale par les directions des entreprises. Il devra également être plus cohérent avec les dispositifs existants visant à favoriser l’égalité professionnelle (BDSE, plans égalité, etc.).

Consultez toutes les recommandations dans la fiche « Lutter contre les discriminations fondées sur le sexe et garantir l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes ».

El Defensor del Pueblo, Ángel Gabilondo, ha afirmado en un acto institucional con motivo del Día Internacional de la Mujer, celebrado este viernes en la sede de la institución, que sigue existiendo “vulnerabilidad en muchos ámbitos y sectores y víctimas. Sigue habiendo necesidad, desigualdad laboral de remuneración y de oportunidades”. Por ello, ha asegurado que la institución que dirige está firmemente comprometida a seguir incidiendo “en el camino de los derechos de las mujeres, frente a no pocos despropósitos, para combatir las desigualdades existentes”.

Ángel Gabilondo se ha referido a los “obstáculos para lograr en iguales condiciones la promoción personal para desempeñar ciertas ocupaciones, para una adecuada consideración de los cuidados” y a los “problemas para vivir la plena libertad en las elecciones y decisiones singulares del cuerpo y del espíritu”. Además, ha manifestado que la violencia que se ejerce contra las mujeres por el mero hecho de serlo es el extremo de la máxima desigualdad. “Bien sabéis que sigue habiendo vulnerabilidad en muchos ámbitos y sectores, y víctimas. Mucho sufrimiento y, en ocasiones, explotación y trata”. Una violencia, ha enfatizado, que pretende “silenciar definitivamente su voz, acallar su palabra de mujer”.

Durante el evento, en el que también han participado la adjunta primera, Teresa Jiménez-Becerril, la adjunta segunda, Patricia Bárcena, y la comisaria principal, jefa de la Comisaría Especial del Congreso de los Diputados, Defensor del Pueblo y Tribunal de Cuentas, Concepción Ramos, se ha homenajeado a mujeres que han contribuido, con su ejemplo, palabra u obra, a reivindicar una sociedad más justa e igualitaria.

Bajo el lema Mujeres inspiradoras a lo largo de la historia, 24 mujeres de la institución Defensor del Pueblo han dado voz otras tantas mujeres, ya fallecidas, que han destacado en la lucha y la defensa de los derechos de las mujeres. Tal y como ha apuntado Ángel Gabilondo, “Lo dicho por estas mujeres en otro tiempo es ahora vigente para el nuestro” y sus palabras “están vivas y son válidas hoy”.

Teresa Jiménez-Becerril ha abierto el acto y ha destacado que el objetivo del mismo ha sido “ensalzar a mujeres valientes que brillaron en su época por su independencia y coraje”. Mujeres que, según ha apuntado, “lucharon contra viento y marea para defender nuestros derechos y cuyo legado de valentía y libertad sigue hoy vigente”. 

Asimismo, ha remarcado que también se ha querido honrar “a todas las mujeres invisibles que, con su palabra y sus obras, mueven el mundo, llevando por delante trabajo y familia, con ánimo y con generosidad”. “Hemos querido rendir homenaje a todas las mujeres, a las de ayer, a las de hoy y a las de mañana”, ha concluido.

Patricia Bárcena ha subrayado que siempre ha habido “mujeres capaces de servir de ejemplo y de iluminar los caminos”, si bien ha señalado que “su peripecia nos ha llegado, a veces, como mera referencia; a veces, como hito que anticipó un cambio y, en algunas pocas ocasiones, como un hecho transformador en sí mismo”.

Por ello, ha querido celebrar a “las muchas mujeres que nos han inspirado con sus vidas, sus logros y su ejemplo”, a la vez que ha instado a recordar también a “muchas más mujeres que no pudieron brillar a la altura que les correspondía, simplemente por ser mujeres, pero que no por ello dejaron de dar la batalla y no se resignaron”.

A continuación, se han leído citas de destacadas abogadas, escritoras, pensadoras, científicas, activistas y artistas como Concepción Arenal, Clara Campoamor, Las Sin Sombrero, Ruth Joan Bader-Ginzburg, Emilia Pardo Bazán, María Moliner, Tony Morrison, Simone de Beauvoir, Marie Curie, Margarita Salas, Rosalind Franklin, Rosa Parks, o Frida Kahlo.