Faire respecter ses droits à l’université : le Défenseur des droits publie deux nouvelles études

Date of article: 24/04/2024

Daily News of: 26/04/2024

Country:  France

Author: National Ombudsman of France

Article language: fr

Le Défenseur des droits publie, ce 24 avril, deux études portant sur les difficultés rencontrées par les étudiants et les étudiantes pour faire respecter leurs droits à l’université, en partenariat avec l’Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP).

Dans un contexte de massification de l’accès à l’enseignement supérieur, le Défenseur des droits est amené à traiter des réclamations contestant les règles d’accès à l’enseignement supérieur ou rendant compte d’expériences de discrimination au sein de l’université. En complément des constats issus du traitement de ces réclamations, le Défenseur des droits publie deux études permettant de renforcer la connaissance sur les atteintes aux droits à l’université.

Deux études illustrant les difficultés des étudiants dans l’accès à leurs droits

Après une première étude ACADISCRI sur les expériences de discriminations dans l'enseignement supérieur et une journée d’étude dédiée le 18 octobre 2022, la recherche « Dénoncer les discriminations vécues à l’université : Entre silence, révélation et signalement » rend compte des difficultés auxquelles les étudiants et les membres du personnel sont confrontés pour se saisir des dispositifs de signalement des discriminations et exercer leur droit au recours au sein des universités. Elle montre comment les modalités de fonctionnement du champ universitaire rendent possibles ces discriminations et pèsent sur la capacité des individus à les dénoncer. Outre une faible connaissance de leurs droits et des dispositifs à solliciter, une part conséquente des étudiants exposés aux discriminations témoigne d’un sentiment de résignation. Ce sentiment d’impuissance s’expliquerait, en partie, en raison de l'inaction institutionnelle, notamment face aux violences sexistes et sexuelles, les signalements débouchant souvent sur des arrangements informels, sans mesures conservatoires ni sanctions.

La seconde étude porte sur les droits des étudiants dans l’accès à l’enseignement supérieur.  « « Comment j’ai traîné mon université en justice ». Jeunesses étudiantes et accès aux droits au temps de parcoursup » s’intéresse aux recours engagés par les candidats et leur famille pour contester les refus d’admission en licence ou en master depuis la mise en place des plateformes numériques (Parcoursup ou monmaster.gouv). L’enquête rend compte de leurs motivations, mais également du travail des professionnels du droit et des institutions de médiation, à partir d’une analyse des réclamations reçues par le Défenseur des droits, des recours exercés et des décisions et jugements rendus. Elle montre que la multiplication des réformes a contribué à produire de l’incertitude au sein des familles et particulièrement celles de la classe moyenne. Pour les familles les plus précaires, la complexité des systèmes dématérialisés est venue renforcer les difficultés « de s’y retrouver ». 

Les recommandations du Défenseur des droits pour garantir un accès égal et effectif des étudiants à l’enseignement supérieur

L’institution réaffirme sa vigilance sur le respect des droits des étudiants, et notamment de la nécessaire effectivité de leurs droits au recours.

Les constats révélés dans ces deux études permettent de rappeler les obligations des acteurs concernés. Pour faire respecter les principes d’égalité d’accès et de non-discrimination dans l’enseignement supérieur, le Défenseur des droits adresse régulièrement des recommandations et des propositions de réforme aux autorités compétentes (voir notamment les décisions relatives à Parcoursup).

Concernant l’égal accès à l’université : 

  • Assurer l’objectivité, la transparence et la traçabilité des dispositifs d’admission pour s’assurer de leur caractère non-discriminatoire 
  • Donner accès aux informations sur les modalités de sélection et de recours, de manière claire et transparente, aux étudiants et aux familles

Concernant la lutte contre les discriminations à l’université : 

  • S’engager dans de véritables politiques antidiscriminatoires au-delà des politiques contre les violences sexistes et sexuelles ou pour l’inclusion des étudiants en situation de handicap
  • Simplifier les procédures d’alerte et de signalement et se doter de cellules de signalement opérationnelles 
  • Se doter de moyens suffisants pour prévenir et traiter les situations de discrimination et, le cas échéant, sanctionner disciplinairement les mis en cause
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The Parliamentary Ombudsman Receives The Ambassador of The Kingdom of The Netherlands

Date of article: 24/04/2024

Daily News of: 26/04/2024

Country:  Malta

Author: National Ombudsman of Malta

Article language: en

The Parliamentary Ombudsman of Malta, Judge Emeritus Joseph Zammit McKeon, hosted the Ambassador of the Kingdom of the Netherlands, H.E. Djoeke Adimi-Koekkoek on a courtesy visit to the Office of the Ombudsman.

The very cordial meeting marks another step in the constant efforts by the current Ombudsman to strengthen relations of the Office with Ambassadors and High Commissioners of Foreign Missions accredited to Malta on matters of common interest.

The Ombudsman highlighted the strong relationship between the Malta Parliamentary Ombudsman and the National Ombudsman of the Netherlands, Mr. Reiner Van Zurphen, who are both European and Global Directors of the International Ombudsman Institute (IOI).

Furthermore, the Ombudsman updated Ambassador Adimi-Koekkoek on the upcoming 13th World Conference of the International Ombudsman Institute which will be held in The Hague, the Netherlands, in May 2024.  Subjects matter for discussion during the proceedings of the Conference will include pressing social issues such as climate change, the improvement of living conditions, and the challenges facing vulnerable and marginalised groups.

Judge Zammit McKeon and H.E. Adimi-Koekkoek examined also contacts made by the Office to reach out to representatives of organisations of migrant and ethnic minority groups present in Malta, and how such contacts and their public representation may be improved and made more effective.

The Ombudsman also emphasised his commitment to see the present mandate of the Office of the Ombudsman being extended at law to become also the National Human Rights Institution (NHRI) of Malta.

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Yanes: “El objetivo no es mejorar en Dependencia, sino cumplir la ley”

Date of article: 24/04/2024

Daily News of: 26/04/2024

Country:  Spain - Canary Islands

Author: Regional Ombudsman of the Canary Islands

Article language: es

El Diputado del Común, Rafael Yanes,  intervino en el Pleno del Parlamento de Canarias para dar cuenta del Informe Anual 2023 de la Institución

El Diputado del Común, Rafael Yanes, compareció en el Parlamento de Canarias  para destacar algunos aspectos del Informe Anual 2023 de la Diputación del Común, ya tratado en profundidad ante la Comisión Parlamentaria de Gobernación, Desarrollo Autonómico y Justicia, el pasado 8 de abril.

Yanes destacó el aumento del 80% de las quejas relacionadas con Servicios Sociales, siendo el área de mayor crecimiento. En su mayoría, referentes a demoras en la resolución de las solicitudes de la Renta Canaria de Ciudadanía y las solicitudes de Pensiones no Contributivas.

Por otro lado, Yanes quiso enfatizar su preocupación por el incremento continúo que han sufrido las quejas sobre Discapacidad, que se encuentra en una “situación gravísima”, con una demora de hasta cinco años en el reconocimiento y la revisión del grado de discapacidad. Unas carencias que, considera, han pasado desapercibidas por los importantes incumplimientos en Dependencia.

En este sentido, Yanes reconoció que la situación de la Dependencia en Canarias ha mejorado por segundo año consecutivo, pero recordó que “seguimos teniendo los peores datos de todas las Comunidades Autónomas”. Por eso, quiso enfatizar que “el objetivo no es mejorar, el objetivo es cumplir la ley, y estamos muy lejos de hacerlo.”

En cuanto al área Sanidad, Yanes aseguró que los datos también son preocupantes. Canarias ocupa el último lugar del país en cuanto al tiempo de espera para una operación quirúrgica, y en último lugar en tiempo de espera para una consulta.

Yanes quiso destacar, también, la necesidad de construir vivienda pública y ofrecerla en alquiler social para subsanar las deficientes en Vivienda, otra de las áreas que le preocupan especialmente.

Por último, Yanes mostró su preocupación por la dilación en la emisión de informes periciales forenses en casos de violencia de género, provocada por la falta de médicos y psicólogos forenses en los Institutos de Medicina Legal. “Han sido aceptadas nuestras recomendaciones en cuanto a una mayor dotación de personal y espero que pronto sea una realidad”.

Yanes también recordó que, desde la Diputación del Común, “hemos salido al encuentro de quienes podían necesitarnos”, y que el objetivo de la Institución siempre fue la protección de los derechos de la ciudadanía “en esa búsqueda permanente de una sociedad más justa”, objetivo que reconoció tiene un “fondo utópico”.

Sin embargo, recalcó que “no puede ser una utopía que la Administración Pública cumpla con los plazos establecidos para la Dependencia, para el reconocimiento del grado de Discapacidad, para las solicitudes de Pensiones no Contributivas, para la inscripción de extranjeros en el padrón municipal, o para las ayudas económicas a mujeres víctimas de género”.

Para finalizar, Yanes se mostró complacido por “haber llevado a cabo esta labor tan ilusionante con toda la pasión de la que soy capaz”, y señaló que deja su cargo con “la satisfacción de saber que la persona que me sustituye, Lola Padrón, será una gran Diputada del Común”.

Durante su comparecencia, Yanes también tuvo unas palabras de agradecimiento para con los adjuntos de la Diputación del Común, Felipe Afonso, Milagros Fuentes y Beatriz Barrera. También agradeció su labor al secretario general de la Institución, Lázaro Brito, y a todo el personal administrativo; al coordinador de asesores, Óliver Fariña y a todos los asesores de la Diputación del Común; y a la Jefa de Gabinete de la Institución, Paqui Rodríguez.

 

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El Ente Vasco de la Energía acepta una recomendación del Ararteko

Date of article: 24/04/2024

Daily News of: 26/04/2024

Country:  Spain - Basque Country

Author: Regional Ombudsman of the Basque Country

Article language: es

El Ente Vasco de la Energía (EVE) admitirá a trámite la solicitud de ayuda que un ciudadano intentó presentar en plazo por medios electrónicos y no pudo llevar a cabo debido a una incidencia técnica en la sede electrónica de la administración

La persona promotora de la queja intentó presentar una solicitud de ayuda a través de medios electrónicos, que no consiguió materializar porque la sede electrónica de la administración tuvo una incidencia técnica. El reclamante aportó al Ararteko evidencias del problema informático y la administración confirmó el mismo. 

El Ente Vasco de la Energía decidió ampliar el plazo de presentación de ayudas, pero el Ararteko señaló al ente público que dicha ampliación debía ser informada en la sede electrónica y realizarse antes del plazo de vencimiento, actuaciones que no se efectuaron.

En su respuesta, remitida recientemente, el EVE acepta la recomendación del Ararteko y señala que admitirá a trámite la solicitud de ayuda del promotor de la queja.

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Día internacional de concienciación sobre el ruido

Date of article: 24/04/2024

Daily News of: 26/04/2024

Country:  Spain - Basque Country

Author: Regional Ombudsman of the Basque Country

Article language: es

Con motivo de la celebración del Día internacional de concienciación sobre el ruido, el ararteko Manuel Lezertua ha participado en Bilbao en una mesa-debate organizada por la Plataforma 7 Ordu Lo titulada “Una ciudad viva, ¿tiene que ser ruidosa?”

En su intervención, el ararteko ha dicho que un exceso del ruido ambiente puede vulnerar derechos fundamentales como el derecho a la inviolabilidad del domicilio, a la vida familiar y a la salud. Por ello, el Ararteko promueve la búsqueda de un nuevo modelo de ocio que favorezca las actividades humanas más sostenibles y compatibles con el derecho al descanso.

El Ararteko viene reivindicando un plan de acción de los poderes públicos para luchar para luchar contra la “lacra” que implica la contaminación acústica y hace una serie de recomendaciones para tratar de ir minimizando el impacto de la injerencia sonora en el disfrute de los derechos de las personas.

Lezertua considera que ciertos mecanismos de participación, como pueden ser los foros entre ciudadanos y administración, mesas de seguimiento de conflictos generados por el ruido o, incluso, círculos de justicia restaurativa, pueden constituirse como herramientas positivas para conocer de primera mano cuáles son las preocupaciones ambientales de la población residente en el entorno de actividades molestas y para tratar de repararlas.

INTERVENCIÓN DEL ARARTEKO

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