The Parliamentary Ombudsman of Malta, Judge Joseph Zammit McKeon, held a courteous and productive meeting with the newly appointed Chief Ombudsman of the Republic of Türkiye, Mr Mehmet Akarca.

Mr Akarca, a former President of the Court of Cassation of Türkiye, was elected Chief Ombudsman by the General Assembly of the Grand National Assembly of Türkiye (GNAT) in December 2024. This meeting marked the first official exchange between the two Ombudsmen.

Drawing from their common backgrounds in the judiciary, both Ombudsmen shared their reflections on the unique role of Ombudsman institutions in facilitating access to justice. They emphasised that, while Ombudsman institutions do not function as courts of justice, they play a critical complementary role in holding public administrations to account and safeguarding fairness in public service delivery.

The Parliamentary Ombudsman of Malta explained that, unlike the judiciary, the Ombudsman’s function is not limited to reviewing legality. It extends further—assessing whether administrative acts or omissions, even if lawful, may still be wrong, unjust, or contrary to principles of good administration.

The Chief Ombudsman of Türkiye affirmed that the Ombudsman is not only a defender of the people but also a proactive guardian of human rights. He noted the duty of the Ombudsman to advocate against any violation of fundamental rights, in all circumstances.

The discussion also turned to the regional challenges facing the Mediterranean, particularly in the context of migration, environmental pressures, and administrative cooperation. Judge Zammit McKeon, who also serves as Secretary General and Treasurer of the Association of Mediterranean Ombudsmen (AOM), outlined the importance of the AOM as a platform for sharing best practices and experiences among Ombudsman institutions in Mediterranean countries.

He highlighted the upcoming AOM General Assembly, to be held in Malta this October, as a significant event in light of the association’s upcoming elections and its future strategic direction. The Chief Ombudsman of Türkiye expressed his full support for the work of the AOM and committed to contributing actively to its mission.

In their concluding remarks, both Ombudsmen expressed their intention to strengthen institutional cooperation between their offices. Judge Zammit McKeon welcomed further exchanges and initiatives that deepen mutual understanding and collaboration.

Mr Akarca reaffirmed that while Ombudsman institutions hold no political roles, they are central in promoting transparency, upholding human rights, and fostering public trust in administration.

The Parliamentary Ombudsman of Malta was accompanied by Mr. Paul Borg, Director General, and Mr. Jurgen Cassar, Head of Communications and Research. The Chief Ombudsman of Türkiye was accompanied by Mr. Erhan Aydogdu and Ms. Hande Hazneci, experts.

El Defensor del Pueblo, Ángel Gabilondo, ha mantenido un encuentro este miércoles en  la institución con alumnas y alumnos del Grado en Derechos Humanos y Justicia Social de la Universidad Autónoma de Madrid.

Ángel Gabilondo ha conversado, en su despacho, con un grupo de estudiantes de este Grado que, previamente, han recibido una sesión formativa sobre las funciones y competencias de la institución Defensor del Pueblo.

The tragedy of April 9, 1989, completely changed the future of Georgia. This day showed the entire nation that the renewal of the struggle for freedom was vital for the security of future generations.

The 21 victims of the Soviet army’s punitive measures did not go without consequences, and two years later, on April 9, 1991, Georgia adopted the Act of Independence, while on May 26, Georgia was declared an independent state.

Thank you to them for our freedom!

Günter S. hatte einen schweren Unfall, seitdem ist er querschnittgelähmt. Das Land Salzburg weigerte sich, die notwendige 24-Stunden-Intensivpflege zuhause zu finanzieren. Er und seine Familie haben sich an die Volksanwaltschaft gewandt – und die Kritik von Volksanwalt Achitz hat gewirkt: Günter S. kann wieder bei seiner Familie leben. Die Intensivpflege wurde zumindest befristet bewilligt.

„Ich warte seit drei Monaten ohnmächtig. Bitte helfen Sie mir!“, hatte er in einer ORF-„Bürgeranwalt“-Sendung Anfang März noch appelliert. Nun ist er wieder zuhause. „Ich hoffe weiterhin auf eine unbefristete Bewilligung der Intensivpflege zuhause, damit für Günter S. und seine Familie die Zeit der Unsicherheit ein Ende hat“, so Volksanwalt Bernhard Achitz.

Details zum Fall von Günter S. finden Sie hier.

Land und Krankenkasse sollen sich im Hintergrund ausmachen, wer wieviel zahlt

Betroffene wenden sich immer wieder in solchen Fällen an die Volksanwaltschaft. „Dank mehrerer Höchstgerichtsurteile ist klar: Wenn die Betroffenen nicht ins Heim wollen, sondern lieber zuhause bei ihren Familien leben wollen, dann sind Land und Sozialversicherung gemeinsam verpflichtet, die teure Intensivkrankenpflege zuhause zu finanzieren“, sagt Volksanwalt Bernhard Achitz: „Man hat ein Recht darauf, zuhause gepflegt zu werden. Land und Krankenkasse sollen das rasch ermöglichen und sich bitte nachher ausmachen, wer wieviel von den Kosten übernimmt. Die Familien der Betroffenen bleiben ohnehin trotzdem auf hohen Kosten sitzen.“

Natürlich wäre es sinnvoll, wenn es für solche Fälle eine österreichweit einheitliche Lösung gäbe, an die sich alle Länder und alle Sozialversicherungsträger halten würden. Darauf können die Betroffenen aber nicht warten. „Ich kann die Standard-Ausrede nicht mehr hören, dass da der Bund etwas machen sollte. Zuständig sind ganz eindeutig die Länder und die Krankenkassen“, sagt Achitz.

Mercredi 9 avril 2025, le Défenseur des droits publie une étude sur les pratiques de la police nationale en région parisienne qui met en évidence une politique publique d’éviction de l’espace public de personnes considérées comme indésirables.
Intitulée "Amendes, évictions, contrôles : la gestion des indésirables par la police parisienne", cette étude a été conduite par les chercheuses Aline Daillère et Magda Boutros (Sciences-po : CRIS/CESDIP) à la demande du Défenseur des droits.

Sur la base de l’examen de procédures judiciaires et de conduite d’entretiens, les résultats de l’étude montrent que l’objectif d’ "éviction d’indésirables" de l’espace public, pour reprendre l’expression utilisée par l’institution policière, cible une population précise : des jeunes hommes précaires issus de l’immigration post coloniale, principalement subsaharienne, occupant collectivement l’espace public à proximité immédiate de leur domicile.

Deux outils procéduraux sont mobilisés à cette fin : les contrôles d’identité et les amendes forfaitaires contraventionnelles et délictuelles, qui ont en commun de laisser aux agents de la police nationale une très large marge d’appréciation et de n’être soumis à aucun contrôle juridictionnel, ces derniers étant rendus quasiment impossibles pour ces populations (absence de preuve, procédures complexes, montants de consignation élevés). 

L’étude révèle en outre que la construction de l’indésirabilité est un phénomène social complexe qui excède largement la seule responsabilité des policiers. Le législateur a souvent sacrifié les garanties procédurales sur l’autel d’une efficacité supposée, créant ainsi des procédures susceptibles de générer des abus massifs, dont le juge est absent, car inaccessible dans les faits. Les municipalités ensuite, exercent des pressions sur l’institution policière à des fins de tranquillité publique. Certains riverains enfin, exigent des interventions policières pour évincer des groupes dont la présence dans la rue est à elle seule perçue comme problématique car insécurisante. 

Outre les sentiments d’injustice et de défiance que ces pratiques policières génèrent chez les jeunes , les verbalisations répétées dont ils ont pu faire l’objet, parfois par lots d’amendes sur des périodes de temps extrêmement resserrées, pour des faits retenus allant des incivilités (jet de détritus sur la voie publique, déversement de liquides, nuisances sonores, occupation de halls d’immeubles) à la petite délinquance (usage de stupéfiants) et qu’ils contestent avoir commis, évoquant notamment des pratiques de verbalisation à distance, occasionnent pour eux des dettes pouvant aller jusqu’à 30 000 euros, pour des jeunes gens âgés de moins de vingt ans.

Un tel endettement a pour effet de générer chez ces jeunes des stratégies d’évitement des emplois formels et de l’usage d’un compte bancaire pour faire obstacle à des prélèvements conséquents sur leurs premiers revenus, lesquels avoisinent le montant des minimas sociaux. 

Sans aucune efficacité réelle sur la présence de ces jeunes dans l’espace public, la politique d’éviction menée par les policiers à l’aide des contrôles d’identité et surtout des amendes forfaitaires a en revanche un effet durable d’éviction de ces jeunes de la vie de la cité.

Ces travaux s’inscrivent pleinement dans les missions du Défenseur des droits, en allant bien au-delà du seul contrôle de la déontologie policière. Le rapport contribue ainsi à nourrir les réflexions de l’institution en mettant en lumière les conséquences profondes de ces pratiques, notamment en matière de lutte contre les discriminations, de protection des droits de l’enfant et de respect du bon fonctionnement des services publics.
Ainsi, à l’occasion de cette publication, la Défenseure des droits appelle à la suppression du terme "indésirables" des discours et documents administratifs. Elle demande aux pouvoirs publics d’engager une réflexion sur ces pratiques afin de prévenir les atteintes aux droits qu’elles produisent.