Audition du Défenseur des droits sur les droits des étrangers

Date of article: 07/09/2015

Daily News of: 07/09/2015

Country:  France

Author: National Ombudsman of France

Article language: fr

Le Défenseur des droits a été entendu mercredi 2 septembre dans la perspective de l’examen du projet de loi relatif au droit des étrangers par François-Noël Buffet, rapporteur et les membres de la commission des lois du Sénat.

Jacques Toubon a rappelé que ce texte de loi devait davantage viser à protéger les droits fondamentaux des étrangers présents en France qu’à être un outil de maîtrise de l’immigration.

Saluant les améliorations apportées par les députés, inspirées notamment des recommandations qu’il avait formulées le 23 juin 2015, il a demandé que certains points soient confirmés par les sénateurs :

  • l’accès facilité pour certains étrangers à la nationalité, à la carte de résident et au regroupement familial, notamment quand ces étrangers souffrent de handicap ;
  • l’intervention précoce du juge des libertés et de la détention (JLD) dans le contentieux de la rétention et de l’éloignement.

En revanche, Jacques Toubon a réitéré devant les sénateurs son opposition quant aux améliorations encore trop timides à l’égard des malades étrangers.

Reprenant les propositions qui n’ont pas été prises en compte par les députés, il a demandé, dans le souci du respect des engagements internationaux de la France :

  • l’interdiction de recourir à la rétention des mineurs, isolés ou non, sans aucune exception : les nouvelles dispositions introduites dans le projet de loi, en apparence protectrices, peuvent constituer un véritable piège puisqu’elles reviennent en réalité à légaliser la possibilité de priver de liberté des enfants au seul motif de la situation administrative de leurs parents ;
  • la suppression de l’interdiction de circuler sur le territoire français des ressortissants de l’Union européenne pour une durée maximale de trois ans au motif qu’ils auraient abusé de leur liberté de circulation ou constitueraient une menace à l’ordre public. En effet, pour le Défenseur, ces dispositions - qui visent en réalité les populations « roms », réelles ou supposées - sont contraires à la directive européenne 2004/38. ;
  • l’application du droit commun au recours suspensif à l’égard des étrangers éloignés depuis l’Outre-mer.

Plus généralement, le Défenseur des droits s’inquiète des atteintes aux libertés individuelles permises par le dispositif de vaste contrôle des étrangers par les préfectures sans que ne soit prévue l’intervention du juge judiciaire, tout comme il regrette la pénalisation croissante à l’égard des étrangers, matérialisée notamment par la  création d’une infraction d’usurpation de document d’identité aux fins de s’introduire dans l’espace Schengen.

Le Défenseur des droits s’est enfin prononcé sur deux sujets nouveaux :

  • Il considère que le texte fragilise le statut des travailleurs salariés en situation régulière, notamment en remplaçant la carte « salarié » par une carte « travailleur temporaire », beaucoup moins protectrice, pour les personnes étrangères bénéficiant d’un CDD de plus de douze mois ;
  • Il exprime par ailleurs les plus vives réserves sur les dispositions relatives à  l’assignation à résidence : alors qu’elle devrait être une alternative moins contraignante à la rétention - ce à quoi le Défenseur ne peut que souscrire - le projet met en réalité en place une faculté de cumuler les deux régimes, à la discrétion de l’administration, sans tenir compte de la vulnérabilité des personnes concernées, en particulier des enfants .Les hypothèses permettant de recourir au placement en rétention retenues par le projet de loi ne sont conformes ni à l’esprit et à la lettre à la directive « retour » ni à la jurisprudence de la Cour de Cassation. Enfin,  le Défenseur condamne les possibilités d’interpeller les étrangers à domicile en vue de procéder à leur éloignement ainsi que l’obligation faite aux enfants d’accompagner leurs parents au commissariat ou en gendarmerie afin de faire vérifier le respect des modalités d’assignation.

 

Read more

Kommissionen: Menschenrechtskontrolle mit neuen Expertinnen und Experten

Date of article: 07/09/2015

Daily News of: 07/09/2015

Country:  Austria

Author: Austrian Ombudsman Board

Article language: de

Die diesbezüglichen Ausschreibungen erfolgten bereits im Jänner 2015, um eine fristgerechte Aufnahme der Tätigkeit am 1. Juli 2015 sicherzustellen. Von insgesamt 64 Bewerberinnen und Bewerbern für die Stellen der Kommissionsleiterinnen und -leiter wurden 14 Personen von den Mitgliedern der Volksanwaltschaft zu einem jeweils 45 minütigen Bewerbungsgespräch eingeladen, an dem auch Vertreterinnen und Vertreter des Menschenrechtsbeirats mitwirkten.

Nach Anhörung des Menschenrechtsbeirates am 27. März 2015 zu dem Bestellvorschlag erfolgte die formelle Bestellung der Kommissionsleiterinnen und -leiter durch einen einstimmigen Beschluss der Mitglieder der Volksanwaltschaft.

Für die Kommission Tirol/Vorarlberg wurde die Universitätsprofessorin für Strafrecht und Strafprozessrecht Univ. Prof. Dr. Verena Murschetz, für die Kommission Steiermark/Kärnten die Leiterin der Suchtforschung und -therapie am Zentrum für Public Health der Medizinischen Universität Wien Univ. Prof. Dr. Gabriele Fischer und für die Kommission Wien/Niederösterreich der ehemalige Dekan der Rechtswissenschaftlichen Fakultät der Universität Wien Univ. Prof. DDr. Heinz Mayer ausgewählt.

Gemeinsam mit den bereits seit 1. Juli 2012 tätigen Kommissionsleitern Privat-Doz. az. Prof. Dr. Reinhard Klaushofer (Kommission Oberösterreich/Salzburg), ao. Univ. Prof. Dr. Ernst Berger (Kommission Wien) und RA Mag. Franjo Schruiff, LL.M (Kommission Niederösterreich/Burgenland) decken die neu bestellten Leitungspersönlichkeiten aufgrund ihrer fachlichen Expertise im Bereich der Menschenrechte und ihrer langjährigen Erfahrung das breite Mandat der Volksanwaltschaft ab.

In einem weiteren Schritt wählten die Mitglieder der Volksanwaltschaft nach einem intensiven Auswahlverfahren sowie der Anhörung des Menschenrechtsbeirates und der betroffenen Kommissionsleitungen am 5. Mai 2015 aus über 600 Bewerbungen 29 Expertinnen und Experten für die verantwortungsvolle Tätigkeit der Kommissionsmitglieder aus. Von diesen haben bereits 13 in den vergangenen drei Jahren Erfahrung als Kommissionsmitglied der Volksanwaltschaft gesammelt.

Durch die multidisziplinär zusammengesetzten Kommissionen kann die Volksanwaltschaft auf wertvolle Expertise aus den Bereichen der Psychiatrie, Rechtswissenschaften, Pflege, Sozialpädagogik und Medizin sowie auf Fachwissen von Selbstvertreterinnen zurückgreifen. Damit ist sichergestellt, dass Vor-Ort-Kontrollen in Einrichtungen, in denen es zum Entzug oder zur Einschränkung der persönlichen Freiheit kommt oder kommen kann (z.B. in Justizanstalten oder Pflegeheimen) von fachlich höchst qualifizierten Expertinnen und Experten durchgeführt werden.

Die Kontrolle erstreckt sich auch auf Einrichtungen und Programme für Menschen mit Behinderungen und die Beobachtung und Begleitung von Akten unmittelbarer Befehls- und Zwangsgewalt, etwa bei Abschiebungen, Demonstrationen und Polizeieinsätzen.

Zu Beginn setzten sich die sechs Kommissionen aus insgesamt 48 Mitgliedern zusammen, sechs Mitglieder mehr als die gesetzliche Mindestanzahl.

Neu ist seit Juli 2015, dass alle Kommissionen um ein weiteres Mitglied verstärkt wurden. Die Kommissionen bestehen nunmehr aus je 8 Mitgliedern und einer Kommissionsleiterin bzw. einem Kommissionsleiter. Insgesamt 54 Fachleute bringen ihre Expertisen breit gefächert in die Arbeit der Kommissionen ein. Mit der neuen Zusammensetzung der Kommissionen ist daher gewährleistet, dass die Volksanwaltschaft ihr präventives Kontrollmandat wahrnehmen und Risikofaktoren für Menschenrechtsverletzungen frühzeitig erkennen und abstellen kann.

Mehr Informationen über die Leitungen und Mitglieder der Kommissionen finden Sie hier.

Read more

Pas d’accord avec votre impôt ? Voici 2 conseils

Date of article: 07/09/2015

Daily News of: 07/09/2015

Country:  Belgium

Author: Federal Ombudsman of Belgium

Article language: fr



Si vous n’êtes pas d’accord avec le montant indiqué sur votre avertissement-extrait de rôle, vous pouvez déposer une réclamation auprès de l’administration fiscale.

1)    N’attendez pas trop longtemps

Vous avez six mois pour contester votre impôt par simple courrier ou par lettre recommandée. Mais vous avez tout intérêt à vous manifester le plus tôt possible.

Le délai de six mois débute au troisième jour ouvrable qui suit la date d’envoi reprise sur le document. Un exemple :

Le fisc envoie votre avertissement-extrait de rôle le 14 septembre 2015. Le délai commence à partir du 17 septembre 2015 et prend fin six mois plus tard, le 17 mars 2016. Vous avez jusqu’à cette date pour introduire votre réclamation. Mais attention, en envoyant un simple courrier postal, c’est la date de réception par le fisc qui compte.

2)    Sinon, envoyez un recommandé

Si vous avez trop tardé et que la date limite arrive à grand pas, envoyez votre réclamation par recommandé.

Dans ce cas, l’administration fiscale prend en compte la date du cachet de la poste, y compris le dernier jour.

Des années d’effort

Depuis 2003, le Médiateur fédéral n’a pas ménagé ses efforts pour vous permettre d’envoyer votre réclamation jusqu’au dernier jour du délai de six mois. La loi a finalement été adaptée en 2014.

Comment introduire une réclamation ?  

Voyez la procédure décrite au dos de votre avertissement-extrait de rôle ou consultez le site du SPF Finances

Lu, 07/09/2015 (Toute la journée)
07/09/2015 (Toute la journée)
07/09/2018 (Toute la journée)

Manifestez-vous à temps. Après avoir vérifié votre avertissement-extrait de rôle, n’attendez pas pour envoyer votre réclamation. Si vous avez néanmoins tardé, optez alors pour un courrier recommandé. Dans ce cas, c’est la date du cachet de la poste qui fait foi. Le Médiateur fédéral n’a pas ménagé ses efforts ces dernières années.

Read more

Reunión de los Secretarios Generales de los Defensores del Pueblo

Date of article: 07/09/2015

Daily News of: 07/09/2015

Country:  Spain - Andalucía

Author: Regional Ombudsman of Andalucía

Article language: es

 

Reunión de los Secretarios Generales de los Defensores del Pueblo

La Oficina del Defensor del Pueblo Andaluz ha celebrado este lunes, 7 de septiembre, una reunión de trabajo con los Secretarios Generales y Adjuntos (Castilla y León y Cataluña) de los Defensores del Pueblo Autonómicos y Estatal para avanzar de forma cooordinada y colaborativa en temas como el tratamiento de los datos estadísticos en los Informes Anuales y el control de las duplicidades de quejas con la Institución estatal.

Todos han coincidido en la necesidad de reforzar la cooperación y coordinación entre todas las Defensorías para mejorar en su labor de protección y defensa de los derechos de los ciudadanos y ciudadanas.

 

 

Valoración:
 
Comentarios (0)
Visitas (10)

 

Read more