La Médiatrice : il faut mettre un terme au système de stages non rémunérés dans les délégations étrangères de l’UE

Date of article: 17/02/2017

Daily News of: 20/02/2017

Country:  EUROPE

Author: European Ombudsman

Article language: fr

Suite à une plainte adressée par un jeune stagiaire de l’UE, la Médiatrice européenne, Emily O'Reilly, a recommandé que le Service européen pour l’action extérieure (SEAE) verse une allocation appropriée à tous ses stagiaires, afin de permettre l’accès aux stages aux jeunes, indépendamment de leur milieu social d’origine.

Le SEAE compte près de 800 stagiaires dans ses délégations à travers le monde dont les services à temps plein ne sont pas rémunérés.

Les stagiaires doivent couvrir l'ensemble de leurs frais, y compris les frais d'hébergement, de voyage et d'assurance maladie ; ce système est clairement discriminatoire à l'encontre de nombreux jeunes ayant des ressources financières limitées.

Selon la Médiatrice, l'indemnité devrait permettre d'encourager les jeunes à postuler à un stage quelles que soient leurs capacités financières.

« Les stages, dans ce qui est en fait le service extérieur de l'UE, peuvent être un formidable trempl

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Ombudsman: System of unpaid trainees in EU foreign delegations should end

Date of article: 17/02/2017

Daily News of: 20/02/2017

Country:  EUROPE

Author: European Ombudsman

Article language: en

Following a complaint from a young EU trainee, the European Ombudsman, Emily O'Reilly, has recommended that the European External Action Service (EEAS) pay all of its trainees an appropriate allowance to allow greater access for young people of all backgrounds.

The EEAS has almost 800 trainees in its delegations around the world whose full time services are not remunerated.

The trainees must cover all of their costs including accommodation, travel and health insurance, a system which clearly discriminates against many young people with limited means.

The Ombudsman says that the allowance should ensure that young people will be encouraged to apply for a traineeship irrespective of their financial status.

“Traineeships in what is in effect the EU’s foreign service can be a significant stepping stone in young people’s careers and should be available to as broad a range of people as possible,” said Ms O’Reilly.

Unpai

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Teure Trauung

Date of article: 11/02/2017

Daily News of: 16/02/2017

Country:  Austria

Author: Austrian Ombudsman Board

Article language: de

Eine Burgenländerin und ihr Lebensgefährte, ein gebürtiger Grieche, schlossen 2016 den Bund fürs Leben. Schön war es, erinnert sich die Braut, nur die Vorbereitungen waren etwas komplizierter als üblich. Der künftige Ehemann musste seine Ehefähigkeit nachweisen und zu diesem Zweck in Griechenland entsprechend aufwändige Schritte setzen. Aber nicht nur das ferne Herkunftsland des Ehemannes verursachte Komplikationen.

Im Glauben, alles Amtliche erledigt zu haben, liefen die übrigen Vorbereitungen für die Hochzeit auf Hochtouren. Zur Überraschung des künftigen Ehepaares erfolgte ein Anruf vom Standesamt knapp zwei Wochen vor der Trauung. Die Beamtin informierte die Braut darüber, dass sie noch zusätzlich 250 Euro zu zahlen habe, ansonsten der Trauungstermin abgesagt werden müsste.

Eine Landesverordnung vom Mai 2015 sieht nämlich vor, dass Standesbeamten eine Gebühr zusteht, sobald sie zur Abhaltung einer Trauung ihr Büro verlassen müssen. Auch wenn es sich um den nur wenige Schritte entfernten und noch nicht ganz fertigen Festsaal der Gemeinde Parndorf handelt, oder - wie in diesem Fall - um das offizielle Ersatzquartier für Festivitäten aller Art, den Saal im Gebäude der örtlichen Feuerwehr.

Die 250 Euro hätte man sich nur erspart, wenn die Trauung im Büro der Standesbeamtin stattgefunden hätte. Bei 40 Festgästen und dem Stadtchor von Neusiedl am See, dem auch die Braut angehört, eine nicht geeignete Option. Was zusätzlich zur Verärgerung der Brautleute beitrug, war die Tatsache, dass die Nachforderung deutlich höher war als die ursprüngliche Gebühr. Um die Hochzeit nicht verschieben zu müssen und da auch die griechischen Papiere nur sechs Monate Gültigkeitsdauer hatten, verzichtete das Paar auf einen vermutlich Einspruch und zahlte die Gebühr.

Die Volksanwaltschaft, die mit mehreren gleichgelagerten Beschwerden konfrontiert war, kritisierte den Erlass der Burgenländischen Landesregierung, mit dem das Wort „Amtsraum“ in der Landesverordnung derart einschränkend ausgelegt wurde. Auch das Bundesministerium für Inneres, das in personenstandsrechtlichen Angelegenheiten oberste Behörde ist, pflichtete der Kritik der Volksanwaltschaft bei und legte der Burgenländischen Landesregierung eine Änderung nahe.

Das Amt der Burgenländischen Landesregierung teilte kurz vor der Sendungsaufzeichnung mit, dass der Erlass bereits geändert worden sei. Eine Rückzahlung der 250 Euro wurde dem Ehepaar in Aussicht gestellt.

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Courtesy visit by the Leader of the Opposition

Date of article: 15/02/2017

Daily News of: 16/02/2017

Country:  Malta

Author: National Ombudsman of Malta

Article language: en

Simon Busuttil Ombudsman-0418The Leader of the Opposition, the Hon. Simon Busuttil paid a courtesy visit to the Parliamentary Ombudsman Mr Anthony C. Mifsud.

In his introductory comments the Leader of the Opposition said institutions such as the Ombudsman and the Auditor-General should serve as a model for other institutions. He underlined the importance of the Office of the Ombudsman to safeguard the people’s rights.

The Parliamentary Ombudsman said that one of his first decisions was to strengthen his investigation team. During 2016, the Office of the Ombudsman concluded the investigation of 515 cases.

 

Comm

Simon Busuttil Ombudsman-0410

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Relations police/population : le Défenseur des droits publie une enquête sur les contrôles d’identité

Date of article: 13/02/2017

Daily News of: 16/02/2017

Country:  France

Author: National Ombudsman of France

Article language: fr

Alors que le Conseil constitutionnel se prononcera le 24 janvier sur une question prioritaire de constitutionnalité relative à la question des contrôles d'identité discriminatoires, le Défenseur des droits, qui sur le même sujet, a présenté en 2016 des observations remarquées devant la Cour de cassation[i], a publié le 20 janvier les résultats d'une enquête réalisée au cours de l'année 2016 sur les relations entre la police et la population dans le cadre des contrôles d'identité.

Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a en effet souhaité disposer de connaissances fiables sur l'accès aux droits dans les situations qui relèvent de ses compétences (discriminations, droits de l'enfant, déontologie des forces de sécurité, relations avec les services publics). Il a donc réalisé une grande enquête, dénommée « Accès aux droits », dont le premier volet des résultats portant sur les rapports entre la police et la population est publié ce jour[ii].

Les autres résultats concernant les services publics, les droits de l'enfant et les discriminations seront rendus publics au cours du premier trimestre 2017.

Pour la première fois l'on dispose de données représentatives à l'échelle nationale sur les expériences de la population en matière de contrôles de police ou de gendarmerie.

Il est important de souligner que l'enquête met en évidence des relations globalement satisfaisantes entre la population et les forces de l'ordre, ainsi 82% des personnes interrogées disent faire confiance à la police.

Le contrôle d'identité apparait comme une situation sensiblement minoritaire. 84% des personnes interrogées déclarent ne jamais avoir été contrôlées dans les cinq dernières années (90% des femmes et 77% des hommes).

Les personnes contrôlées au cours des cinq dernières années (16 % des personnes interrogées) rapportent généralement peu de comportements en contradiction avec la déontologie des forces de sécurité, comme le tutoiement (16%), la brutalité (8%), les insultes (7%) ou encore le manque de politesse (29%).

Le manque d'explications sur les raisons du contrôle est cependant plus fréquent (59%), alors même que ce dernier est davantage perçu comme légitime lorsque les forces de sécurité prennent le temps d'en expliquer le motif.

Cependant, si pour la majorité des enquêtés les relations police/population sont satisfaisantes, certaines personnes caractérisées par leur âge et leur appartenance supposée à certains groupes sociaux rapportent des expériences plus contrastées.

Ainsi, près de 40 % des jeunes (18-24 ans) indiquent avoir été contrôlés dans les cinq dernières années. Parmi cette population, pour la même période, les jeunes hommes perçus comme noirs, arabes/maghrébins sont particulièrement concernés : 80 % d'entre eux rapportent avoir été contrôlés au moins une fois par les forces de l'ordre.

L'enquête révèle également que la fréquence importante des contrôles auprès d'une catégorie de la population alimente chez celles et ceux qui en font l'objet un sentiment de discrimination et de défiance envers les institutions policières et judiciaires. Cette défiance tient notamment à l'absence d'information donnée par les forces de l'ordre sur les raisons du contrôle.

Cette étude conforte la position du Défenseur des droits qui, depuis 2012, recommande d'assurer une traçabilité des contrôles[iii] afin de garantir l'accès au recours des personnes qui s'estiment victimes de discriminations et de manquements à la déontologie. Dans cette perspective, il souhaite être associé à l'expérimentation, prévue par la prochaine loi relative à l'égalité et à la citoyenneté, de l'enregistrement audio-visuel systématique de chaque contrôle d'identité réalisé en application de l'article 78-2 du Code de procédure pénale. La traçabilité des contrôles constitue un enjeu de la politique de sécurité : à terme, elle permettrait d'évaluer leur efficacité et éventuellement de réajuster leur nombre et les espaces et populations ciblés, à l'instar des politiques d'évaluation mises en place à l'étranger[iv].

Les enseignements de cette enquête seront intégrés aux formations que le Défenseur des droits mène, en partenariat avec la Direction générale de la police nationale, auprès des élèves gardiens de la paix au titre de l'apprentissage des règles de déontologie professionnelle (7 300 élèves depuis 2015), pour renforcer la prévention des risques de pratiques discriminatoires et souligner l'importance de la communication lors de la réalisation des contrôles d'identité.

Le Défenseur des droits insiste sur la nécessité de conduire une réflexion partagée sur l'encadrement juridique des contrôles d'identité, sur leur efficacité et leurs effets afin de mettre en place des dispositifs permettant de mieux évaluer leur pertinence comme outil de sécurité, et ce aussi bien au bénéfice des personnes contrôlées qu'à celui des forces de l'ordre.


[i] Dans le cadre des arrêts rendus le 9 novembre 2016 par la 1è chambre civile sur la responsabilité de l'Etat en cas de contrôle discriminatoire : http://www.defenseurdesdroits.fr/actions/protection-des-droits-libertes/...

[iii] Défenseur des droits. Rapport relatif aux relations police/citoyens et aux contrôles d'identité, 2012. Avis n°16-19 sur le projet de loi relatif à l'égalité et à la citoyenneté ; Avis n° 16-12 sur la proposition de loi visant à lutter contre les contrôles d'identité abusifs ; Avis n° 15-25 et 15-27 sur la proposition de loi relative à la prévention et à la lutte contre les incivilités, contre les atteintes à la sécurité publique et contre les actes terroristes dans les transports collectifs de voyageurs.

[iv] Cf. Défenseur des droits, Relations police-citoyens et contrôles d'identité, 2014

 

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