An EQUINET Recommendation on combating discrimination and hate speech in election campaigns

Date of article: 24/04/2019

Daily News of: 24/04/2019

Country:  Greece

Author: Greek Ombudsman

Article language: en

In view of the upcoming local and regional elections and the elections for the Members of the European Parliament, the Greek Ombudsman, as the national equality body and an Equinet member, hereby disseminates the recommendation of Equinet (attached) to combat discrimination and hate speech during the pre-election period.  

Equinet is the European network of national equality bodies promoting equal treatment and non-discrimination. This recommendation is addressed to all stakeholders at national and European level, political parties, candidates, mass communication media and social media. It focuses on the general principle of equality, non-discrimination and the fight against hate speech and intolerance.
 
The purpose of the dissemination of the Recommendation is to inform and raise awareness in civil society against racism and intolerance, as such phenomena often occur during electoralcampaigns.

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London council and care home amend policies after giving confusing information about fees

Date of article: 17/04/2019

Daily News of: 24/04/2019

Country:  United Kingdom - England

Author: Local Government Ombudsmen for England

Article language: en

London Borough of Barking and Dagenham and Moreland House care home have agreed to change their charging policies after a resident paid too much for her care, the Local Government and Social Care Ombudsman has said.

The council and care home provided a woman’s daughter with confusing and sometimes incorrect information about the fees her mother owed. This led the daughter to complain to the Local Government and Social Care Ombudsman.

The Ombudsman’s investigation found the council at fault for the way it contracted out collecting client contributions to the care provider, which is not permissible under current social care guidelines.

It also found the council and care provider gave confusing information about the different elements of the fee for the mother’s care. And the care provider delayed invoicing the daughter for part of the fees, which left her facing a large bill when it finally arrived.

The council did not set a personal budget for the mother or prepare a care and support plan. It also failed to offer her a placement without a top-up fee, which is not in line with the Care Act.

Michael King, Local Government and Social Care Ombudsman, said:

“In our 2015 focus report, and in a number of public reports since, we have told councils it is rarely appropriate to allow care providers to collect third-party top-up fees on their behalf – and certainly this should never be the only option available to families. Councils should also never allow providers to collect client contributions.

“When people move between having their care paid privately, and by the council, the responsibility for payment can confuse even the most astute financial expert. So it is especially important for councils and care homes to have clear, upfront policies on charging that cover all scenarios.

“I welcome both the council and care home’s readiness to accept my recommendations and make the improvements to their policies we have suggested.”

The Local Government and Social Care Ombudsman’s role is to remedy injustice and share learning from investigations to help improve public, and adult social care, services. In this case the council has agreed to repay half the client contribution for the mother.

The care home has agreed to pay the daughter £250 to reflect her avoidable distress.

The Ombudsman has the power to make recommendations to improve processes for the wider public. In this case, the council has agreed to ensure all clients have a care and support plan which contains a personal budget and offers a placement within that person’s personal budget. It will also ensure written top-up agreements between the third party and the council are in place in all cases where a person is paying a top-up, and it reviews its fee collection arrangements to ensure they are in line with the law and guidance.

The care home has agreed to stop entering into third-party top-up arrangements where a council has arranged the placement and will now remove references to third party top-ups in its private contract.

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Disparition de Bernard Dreyfus, Délégué général à la médiation avec les services publics, adjoint du Défenseur des droits

Date of article: 16/04/2019

Daily News of: 24/04/2019

Country:  France

Author: National Ombudsman of France

Article language: fr

 

C’est avec une immense émotion et une grande tristesse que le Défenseur des droits, Jacques Toubon, et toutes ses équipes ont appris le décès de M. Bernard Dreyfus, Délégué général à la médiation avec les services publics, qui a lutté avec un immense courage contre une longue maladie.

Grand serviteur de l’état, il a consacré toute sa vie aux services publics et à l’accès aux droits. Homme d’une grande sagesse, profondément investi dans la défense des droits des usagers, Bernard Dreyfus dénonçait le recul, voire la perte du contact humain au sein des services publics.  Ces dernières années, il avait fait de la dématérialisation des démarches administratives son cheval de bataille « On n’a pas compris qu’entre fractures d’accès et fractures d’usage du numérique, c’est tout un pan non négligeable de la population qui se sent exclu dans sa relation avec le service public ».

M. Bernard Dreyfus commence sa carrière dans l’administration territoriale où il a occupé de nombreux postes en qualité de Secrétaire général ou de Directeur général des services de collectivités.

Il a été, à plusieurs reprises, membres de cabinets ministériels (transports, outre-mer, collectivités locales, fonction publique et aménagement du territoire). Fonctions dans lesquelles, ses qualités d’homme de conviction, sa finesse, et sa grande rigueur ont été fortement reconnues.

Auteur de plusieurs ouvrages, il a été également Directeur de la Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale (DATAR) ainsi que membre du Comité d’enquête sur le coût et le rendement des services publics.

De 2004 à 2011, il est nommé Directeur général des services du Médiateur de la République. Puis, à la reprise des missions de cette institution au sein du Défenseur des droits, M. Bernard Dreyfus occupe la fonction de Délégué général à Médiation avec les services publics, mission dans laquelle il a pu démontrer la force de son engagement au service du plus grand nombre.

A sa famille, à ses amis, à ses collaborateurs, le Défenseur des droits transmet ses condoléances attristées et son sincère hommage.

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Décès d’un mineur non accompagné en 2017 : le Défenseur des droits recommande un meilleur accompagnement des jeunes exilés

Date of article: 16/04/2019

Daily News of: 24/04/2019

Country:  France

Author: National Ombudsman of France

Article language: fr

 

L’enquête du Défenseur des droits se faisant toujours dans le respect du principe du contradictoire, des éléments d’explication ont été demandés aux organismes mis en cause qui les ont transmis à l’institution. Par ailleurs, des agents du Défenseur des droits ont procédé à une vérification sur place des conditions de prise en charge des MNA dans le foyer, et ont échangé avec le service de l’aide sociale à l’enfance en charge des évaluations des jeunes.

Dans sa décision, le Défenseur des droits a d’abord tenu à saluer le respect, par le conseil départemental mis en cause, du droit à la mise à l’abri inconditionnelle des personnes se disant MNA et ce, malgré la multiplication par 7 du nombre de primo-arrivants entre 2014 et 2017. De plus, dès 2015, le département mettait un terme à l’accueil hôtelier, conformément aux préconisations du Défenseur des droits en matière de mise à l’abri des jeunes exilés.

o   Lire l’étude « Adolescents sans-logement. Grandir en famille dans une chambre d'hôtel »

Cependant, le Défenseur des droits estime que le manque d’encadrement des jeunes dans le foyer où est décédé le jeune homme a porté atteinte à l’intérêt supérieur des personnes accueillies. En effet, il relève qu’aucune présence socio-éducative n’est prévue en soirée et le dimanche et que les éducateurs sont en sous-effectif par rapport au nombre de jeunes accueillis.

Le Défenseur des droits a constaté que les jeunes cohabitaient avec des personnes majeures et ne se sentaient pas toujours en sécurité dans le foyer. Il a donc considéré que le foyer était inadapté à l’accueil de mineurs et préconise d’orienter les mineurs vers un établissement mieux adapté à l’accueil de mineurs au titre de la protection de l’enfance.

Le Défenseur des droits a émis plusieurs recommandations à l’attention du département mis en cause pour empêcher qu’un tel drame ne se reproduise à l’avenir :

-         Mettre à profit le temps que dure l’évaluation de l’âge d’une personne pour entamer des démarches auprès du Centre d'Information et d'Orientation (CIO) ou du Centre académique pour la scolarisation des élèves allophones nouvellement arrivés et des enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs (CASNAV) afin que les jeunes soient affectés dans un cursus de formation le plus rapidement possible. Le Défenseur des droits rappelle ainsi que le droit à l’éducation est un droit fondamental de l’enfant ;

-         Garantir un meilleur accès aux soins et aux loisirs de ces jeunes en réduisant les délais pour réaliser un bilan de santé à leur arrivé dans le foyer et en trouvant des solutions pour mettre fin à leur inactivité ;

-         Renforcer la formation des personnels en charge de l’évaluation, à l’appréhension des troubles psychiques et des symptômes de stress post-traumatique, dans une approche ethnoculturelle ;

-         Abandonner la formulation « ne dit pas la vérité » dans les rapports d’évaluation socio-éducative, celle-ci étant incompatible avec la neutralité et la bienveillance attendues des professionnels en charge de l’évaluation ;

-         Améliorer l’information dispensée aux jeunes sur l’examen d’âge osseux et sur l’ensemble de leurs droits, comme le droit de demander à bénéficier d’un accompagnement jeune majeur. Le département est invité à mentionner, sur le formulaire relatif à l’examen d’âge osseux, le droit de la personne de refuser l’examen et les conséquences qui s’y attachent, et de faire en sorte que les informations orales qui accompagnent la signature du formulaire soient données dans une langue comprise par le jeune ;

-         Réduire les délais d’évaluation de l’âge des jeunes qui étaient excessifs à l’époque de l’investigation, ce qui était de nature à entraîner de lourdes conséquences sur la santé psychique des personnes accueillies comme sur leur avenir sur le territoire ;

-         Mieux accompagner les mineurs lors de leur passage à la majorité en mettant notamment en place un protocole entre le président du conseil départemental, le représentant de l'État dans le département et le président du conseil régional, « afin d'offrir aux jeunes de seize à vingt et un ans une réponse globale en matière éducative, culturelle, sociale, de santé, de logement, de formation, d'emploi et de ressources ».

Le Défenseur des droits a demandé aux personnes mises en cause de lui indiquer les suites données à ses recommandations dans un délai de deux mois. Il a également adressé la décision, pour information, au procureur de la République du tribunal de grande instance de la ville en question. La version anonymisée a été adressée, pour information, à Adrien Taquet, secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance ainsi qu’à l’assemblée des départements de France pour diffusion à l’ensemble de ses membres.

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