L’Avocat du peuple (Albanie) se joint à la déclaration de principes concernant le traitement des personnes privées de liberté dans le contexte de la pandémie de coronavirus (Covid-19) des États du Conseil de l’Europe.

Date of article: 25/03/2020

Daily News of: 27/03/2020

Country:  WORLD

Author: Association des Ombudsmans et Médiateurs de la Francophonie

Article language: fr

– Avocat du peuple d’Albanie –

 
 

Le personnel travaillant dans les différents lieux de privation de liberté, notamment les locaux de détention de la police, les établissements pénitentiaires, les centres de détention pour migrants, les hôpitaux psychiatriques et les foyers sociaux, ainsi que dans diverses installations nouvellement créées dans lesquelles les personnes sont placées en quarantaine, est confronté à des défis spécifiques et considérables.

Tout en reconnaissant l’impératif de prendre des mesures fermes pour lutter contre COVID-19, le CPT tient à rappeler à tous les acteurs la nature absolue de l’interdiction de la torture et des traitements inhumains ou dégradants. Les mesures de protection ne doivent jamais aboutir à un traitement inhumain ou dégradant des personnes privées de leur liberté. De l’avis du CPT, les principes suivants devraient être appliqués par toutes les autorités compétentes responsables des personnes privées de liberté dans l’espace du Conseil de l’Europe.

1) Le principe de base doit être de prendre toutes les mesures possibles pour protéger la santé et la sécurité de toutes les personnes privées de liberté. Prendre de telles mesures contribue également à préserver la santé et la sécurité du personnel.

2) Les directives de l’OMS sur la lutte contre la pandémie ainsi que les directives sanitaires et cliniques nationales conformes aux normes internationales doivent être respectées et pleinement appliquées dans tous les lieux de privation de liberté.

3) La disponibilité du personnel doit être renforcée et le personnel doit recevoir tout le soutien professionnel, la protection de la santé et de la sécurité ainsi que la formation nécessaires pour pouvoir continuer à remplir ses tâches dans les lieux de privation de liberté.

4) Toute mesure restrictive prise à l’égard des personnes privées de liberté pour empêcher la propagation de la COVID-19 devrait avoir une base juridique et être nécessaire, proportionnée, respectueuse de la dignité humaine et limitée dans le temps. Les personnes privées de liberté devraient recevoir des informations complètes, dans une langue qu’elles comprennent, sur ces mesures.

5) Étant donné que des contacts personnels étroits favorisent la propagation du virus, des efforts concertés devraient être déployés par toutes les autorités compétentes pour recourir à des mesures de substitution à la privation de liberté. Une telle approche est impérative, en particulier dans les situations de surpopulation. En outre, les autorités devraient recourir davantage aux alternatives à la détention provisoire, à la commutation des peines, à la libération anticipée et à la mise à l’épreuve ; réévaluer la nécessité de poursuivre le placement involontaire des patients psychiatriques ; libérer ou confier à des soins communautaires, le cas échéant, les résidents des foyers sociaux ; et s’abstenir, dans toute la mesure du possible, de détenir des migrants.

6) En ce qui concerne la fourniture de soins de santé, une attention particulière devra être accordée aux besoins spécifiques des personnes détenues, en particulier en ce qui concerne les groupes vulnérables et/ou à risque, telles que les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes médicaux préexistants. Cela comprend, entre autres, le dépistage de la COVID-19 et les voies d’accès aux soins intensifs, le cas échéant. En outre, les personnes détenues devraient recevoir un soutien psychologique supplémentaire de la part du personnel à ce stade.

7) S’il est légitime et raisonnable de suspendre les activités non essentielles, les droits fondamentaux des personnes détenues pendant la pandémie doivent être pleinement respectés. Cela comprend notamment le droit de maintenir une hygiène personnelle adéquate (y compris l’accès à l’eau chaude et au savon) et le droit d’accès quotidien à l’air libre (d’au moins une heure). En outre, toute restriction des contacts avec le monde extérieur, y compris les visites, doit être compensée par un accès accru à d’autres moyens de communication (tels que le téléphone ou la communication par protocole de voix sur Internet).

8) En cas d’isolement ou de mise en quarantaine d’une personne détenue infectée ou suspectée d’être infectée par le virus du SRAS-CoV-2, la personne concernée devrait pouvoir avoir des contacts humains significatifs tous les jours.

9) Les garanties fondamentales contre les mauvais traitements des personnes détenues par les forces de l’ordre (accès à un avocat, accès à un médecin, notification de la détention) doivent être pleinement respectées en toutes circonstances et à tout moment. Des mesures de précaution (telles que l’obligation pour les personnes présentant des symptômes de porter des masques de protection) peuvent être appropriées dans certaines circonstances.

10) Le contrôle par des organismes indépendants, notamment les mécanismes nationaux de prévention (MNP) et le CPT, reste une garantie essentielle contre les mauvais traitements. Les États devraient continuer à garantir l’accès des organes de contrôle à tous les lieux de détention, y compris les lieux où des personnes sont maintenues en quarantaine. Tous les organes de contrôle devraient cependant prendre toutes les précautions nécessaires pour respecter le principe de “ne pas nuire”, en particulier lorsqu’ils s’occupent de personnes âgées et de personnes ayant des problèmes médicaux préexistants.

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Didattica a distanza, Garante: nessun ragazzo lasciato indietro

Date of article: 24/03/2020

Daily News of: 27/03/2020

Country:  Italy - Marches

Author: Garante regionale dei diritti della persona (Regional Ombudsman of Marches)

Article language: it

ettera aperta di Andrea Nobili a dirigenti e docenti della regione Marche, ai quali viene rivolto il ringraziamento per il lavoro portato avanti. Nello stesso tempo si fa presente che sono state registrate, per numerosi studenti, difficoltà nei collegamenti con le piattaforme o mancanza in casa di supporti adeguati per mantenere il passo con le previste lezioni

Lettera aperta del Garante dei diritti, Andrea Nobili, a dirigenti scolastici e docenti della regione Marche. Al centro dell’attenzione la didattica a distanza, resasi necessaria alla luce dell’emergenza Coronavirus.
“La chiusura degli edifici scolastici – scrive – non sta impedendo ai docenti di continuare a lavorare con strategie nuove, portate avanti con determinazione ed ingegno, dimostrando, nei fatti, che la scuola nelle Marche è virtualmente aperta e capace di adattarsi ad uno scenario complesso, pur di non retrocedere dal suo compito di formazione delle nuove generazioni”.
Nel ringraziare chi sta lavorando in questa direzione, Nobili non manca di sottolineare che “nel difficile momento che stiamo affrontando non possiamo permetterci alcuna miopia e non possiamo dimenticare che la nostra regione presenta una pluralità non solo nel nome, ma anche nelle condizioni dei suoi cittadini più giovani”.
Il Garante fa presente, infatti, di aver avuto notizia che numerosi bambini e ragazzi sono in difficoltà nei collegamenti con le piattaforme utilizzate dalle scuole per la didattica online; di altri che in casa non dispongono di supporti sufficienti ed adeguati per mantenere il passo con le lezioni; di altri ancora che, privati di supporti relazionali indispensabili per le loro particolari condizioni, stanno nuovamente manifestando le difficoltà che erano stati aiutati a superare. E non mancano disagi e disorientamento per il difficile momento che si sta attraversando nell’intero Paese.
“A questi bambini e ragazzi, che rappresentano una risorsa per noi tutti e che oggi chiedono una responsabilità ancora più grande – conclude Nobili – vi chiedo di porre particolare attenzione, rassicurandoli rispetto al fatto che la scuola saprà camminare con ciascuno di loro e non lascerà nessuno indietro”.

A.Is.

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No entry without a mask – does this business practice constitute discrimination?

Date of article: 24/03/2020

Daily News of: 27/03/2020

Country:  Croatia

Author: People's Ombudsman of Croatia

Article language: en

Reports appeared in media that certain service providers or retailers are requesting their customers to wear protective masks before entering the place of business, with the aim of containing the spread of coronavirus, even though this is not the recommendation of the National Civil Protection Directorate nor the Croatian Public Health Institute (HZJZ). Since masks are currently exceedingly hard to obtain, and in some shops their price is significantly higher than usual, making their usage compulsory could lead to discrimination on the basis of property, unless the service provider or retailer would secure the protective masks or provide an alternative way to access the place of business, such is covering the mouth and nose with a scarf or a handkerchief or in other manner. Croatian Anti-discrimination Act provides exceptions to the prohibition of discrimination, including the one that it shall not be considered discrimination when such conduct is set forth by law with the aim to preserve health and public safety, to maintain law and order, to prevent criminal acts, and to protect the rights and liberties of others, and only when the means used are appropriate and necessary for the aim to be achieved and in such manner that such conduct may not result in the inequality of citizens with respect to race, ethnic origin, colour, gender, national or social origin, sexual orientation or disability.

The obligation to use their own protective masks, with no other means of protection, could have a negative impact on citizens with lower socioeconomic power, but also anyone who does not possess a mask, especially as they are practically unobtainable on the market at the moment, while at the same time more appropriate means exist to achieve the aim of preserving public health.

To conclude, requesting customers to wear a protective mask does not constitute discrimination if it is also allowed to access the business with scarfs or other appropriate means of covering face in order to protect the employees. However, it is important to note that, according to HZJZ, wearing protective masks is obligatory for individuals who suspect they might have coronavirus, as well as those who show respiratory symptoms, considering that the masks help prevent further spread of the infection.

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#yomequedoencasa

Date of article: 17/03/2020

Daily News of: 25/03/2020

Country:  Spain - Castilla y León

Author: Regional Ombudsman of Castilla y León

Article language: es

El Procurador del Común se suma a los llamamientos a la responsabilidad ciudadana para salir de la actual emergencia sanitaria en las mejores condiciones y con el menor sufrimiento. Deja constancia también de su agradecimiento expreso a todos los sanitarios que velan cotidianamente por nuestra salud, así como a los profesionales que nos prestan servicios esenciales y artículos de primera necesidad. Porque de esta crisis saldremos unidos. Por la salud de todos #yomequedoencasa #quedateencasa #COVID2019 #JuntosSaldremosAdelante

 

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Crone begrüßt Klarstellung der Landesregierung zu Familienbesuchen

Date of article: 25/03/2020

Daily News of: 25/03/2020

Country:  Germany - Mecklenburg-Vorpommern

Author: Regional Ombudsman of Mecklenburg-Vorpommern

Article language: de

Familienbesuch von auswärts weiter möglich - Crone begrüßt Klarstellung der Landesregierung 

Der Bürgerbeauftragte des Landes, Matthias Crone, hat die Klarstellung der Landesregierung zur Einreiseregelung begrüßt, dass private Besuche von außerhalb des Landes weiter in Mecklenburg-Vorpommern möglich sind. Hier habe es in den letzten Tagen eine Reihe von Nachfragen und viele Unklarheiten gegeben, was unter ‚touristische Reisen‘ in das Land zu verstehen sei. Auswärts Wohnende seien unsicher gewesen, ob sie ihre Eltern am Wochenende besuchen dürften. Crone: „Fragesteller erhielten Auskünfte, sie könnten ihren Partner in MV samt Kindern nicht treffen. An der Landesgrenze wurden Personen, die ihr Kind abholen wollten, zurückgewiesen. Dies alles ist nun hoffentlich Geschichte. Private Besuche von Auswärtigen im Land sind weiter möglich. Es ist gut, dass das jetzt jeder nachlesen kann – im FAQ-Katalog der Landesregierung.“

Der Katalog hält fest, dass private und Familienbesuche möglich sind, jedoch nach Möglichkeit vermieden werden sollten. Der Kontakt in der Familie sei wichtig, aber besonders Ältere und chronisch Kranke müssten auch geschützt werden.

Die Corona-Bekämpfungsverordnung der Landesregierung untersagt in § 4 touristische Reisen aus privatem Anlass in das Gebiet des Landes. Damit sind nach dem Wortlaut insbesondere Reisen gemeint, die zu Freizeit- und Urlaubszwecken und zu Fortbildungszwecken unternommen werden. Zudem ist die Nutzung von Zweitwohnungen durch Auswärtige nur in Ausübung erwerbsmäßiger Tätigkeiten erlaubt. Crone: „Wir haben mit die strengsten Reisebestimmungen in Deutschland. Umso wichtiger ist es, dass Behörden und Polizei sie sind in der Rechtsanwendung nicht noch strenger machen. Hier hat es manchmal am richtigen Rechtsverständnis gefehlt. Man darf das Kind nicht mit dem Bade ausschütten. Immerhin geht es um die Einschränkungen von Grundrechten. Sie sind auf das erforderliche Maß zu beschränken. Natürlich müssen alle für sich genau überlegen, welche Besuche jetzt wirklich nötig sind.“

(hier gehts zum FAQ-Katalog der Landesregierung)

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