Publicación del Ararteko de las ponencias y materiales del Curso de Verano celebrado en Donostia

Esta publicación recoge las ponencias del curso organizado por el Ararteko, dentro de los XLIII Cursos de Verano de la UPV/ EHU, el pasado mes de julio en el palacio Miramar de Donostia-San Sebastián.

La institución del Ararteko ha mantenido siempre una especial preocupación con respecto a la segregación escolar y a las consecuencias que esta realidad implica para la equidad y cohesión de la sociedad vasca. Por ello ha venido interviniendo repetidamente precisamente para preservar y promover esa cohesión social. 

Para el Ararteko, la consecución de objetivos ligados a la planificación educativa, como el de promover un mayor equilibrio en la composición social de los centros educativos, favorece una escolarización inclusiva y equilibrada del alumnado.

Los desafíos de la equidad educativa y la escolarización en Euskadi
 

Summary of the decision: An individual made a request to the Swedish Public Employment Service for access to certain public documents. While the disclosure request was being processed, the Swedish Public Employment Service informed the individual that, on the grounds of confidentiality, they needed to visit the agency’s office and identify themselves in order to then receive the documents there. No visit took place and the individual was informed instead that the documents would undergo a confidentiality assessment and be sent to her. However, they did not do so and the individual was advised that this was because the authority needed to ensure, among other things, that confidentiality rules had been followed. The Swedish Public Employment Service subsequently assessed that the documents were not subject to confidentiality and then sent them to the individual. By then, around three months had passed since the authority had received the individual’s request for disclosure.

The Parliamentary Ombudsman is critical of the Swedish Public Employment Service for providing different information about how and when the documents would be disclosed. According to the Parliamentary Ombudsman, the way the authority expressed itself meant the individual could get the impression she needed to go to the head office and identify herself in order to obtain the documents. How the matter was subsequently handled shows that there was no legal basis for such a requirement. The Swedish Public Employment Service is criticised for this and for not having disclosed the documents quickly enough.

In conclusion, the Parliamentary Ombudsman recalls that there is no legal basis for an authority to instruct an individual to make their request for the disclosure of a public document in a particular way, for example, that they must send it to a particular e-mail address or fill in a particular form.

El Defensor del Pueblo, Ángel Gabilondo, ha asegurado este jueves que es necesario abordar la salud “desde una consideración plena de la persona y de un modelo de atención integral y comunitario. Un modelo que cree condiciones para una vida digna y de bienestar individual y colectivo, y que no ignore a quienes se encuentran indefensos. Se trata de procurar salud singular y salud social”.

En opinión del Defensor del Pueblo, para sustentar ese modelo “hay que generar estructuras, instituciones y posibilidades”, puesto que la salud social supone “tener un buen sistema sanitario, inclusivo y universal que combata la arbitrariedad y elimine situaciones de vulnerabilidad de personas y de grupos”.

Así lo ha señalado Ángel Gabilondo durante su participación en las XXIX Jornadas Nacionales de Humanización de la Salud, organizadas por el Centro de Humanización de la Salud San Camilo y por la Consejería de Sanidad de Castilla-La Mancha, que bajo el lema ‘El valor de las personas’ se está celebrando los días 6 y 7 de noviembre en Ciudad Real.

El Defensor del Pueblo, que ha comenzado su intervención mostrando su “compromiso y solidaridad ante el dolor producido por los efectos y consecuencias de la DANA en la Comunidad Valenciana y en la Comunidad de Castilla-La Mancha”, ha abogado por considerar la salud y el derecho a la salud, desde una perspectiva holística, enfocada “hacia una atención más humanizada e integral del individuo que tiene entre sus objetivos promover la salud global del ser humano”.

Ángel Gabilondo ha destacado, asimismo, el “importante número de quejas en relación a sanidad pública” que recibe la institución Defensor del Pueblo, que han motivado actuaciones de oficio para solicitar información a las administraciones autonómicas sobre las medidas destinadas a dimensionar las plantillas de los equipos de Atención Primaria, y sobre datos relativos a la presión asistencial y a los tiempos de consulta. En este contexto se ha referido en su intervención también al desafío que supone una adecuada atención a la salud mental.

“Se requieren más recursos, una evaluación y adecuación a las necesidades sobre la base de criterios poblacionales y epidemiológicos”, ha remarcado el Defensor del Pueblo.

A l’occasion de la publication d’un recueil de fiches pratiques à l’attention des personnes détenues, la Défenseure des droits interpelle les pouvoirs publics sur les atteintes aux droits graves et répétées que subissent les personnes incarcérées, et notamment les plus vulnérables, dans les établissements pénitentiaires.

Renforcer la connaissance de leurs droits par les personnes détenues

Le Défenseur des droits, qui veille au respect et à la promotion des droits des personnes détenues, est de plus en plus saisi par ces dernières : difficultés rencontrées pour le transfert vers une prison plus proche du lieu où vit sa famille, refus de soins, barrières matérielles persistantes pour le renouvellement d’une pièce d’identité, recours abusif à une fouille intégrale…

Au regard des réclamations que traite l’institution et des ruptures de droits constatées et pour aider les personnes détenues à mieux connaître leurs droits et à les faire respecter, la Défenseure des droits rend public un recueil intitulé « Faire respecter mes droits en prison  ».

Liens familiaux, santé, travail, sanctions disciplinaires, relations avec la justice… le recueil explique, dans un langage clair et accessible, ce que dit le droit et comment le Défenseur des droits peut intervenir. Les situations particulières des personnes détenues les plus vulnérables font également l’objet de fiches dédiées : les problèmes liés à la pauvreté, les difficultés des personnes étrangères, les conditions de détention pour les personnes en situation de handicap ou âgées, les femmes et les mères, la scolarité et les activités des mineurs.

Ce guide, qui sera remis à l’ensemble des établissements pénitentiaires de France et mis à disposition des détenus dans les bibliothèques, s’inscrit dans la continuité des travaux menés par le Défenseur des droits. Pour l’année 2023, l’institution comptabilise 7 878 dossiers traités par les 150 délégués présents dans les établissements pénitentiaires, 8 124 appels reçus sur le numéro gratuit géré par le Défenseur des droits (le 3141), et 1 026 réclamations traitées par ses juristes.

Plusieurs recommandations pour répondre à l’urgence de la situation

La Défenseure des droits, grâce à la connaissance fine de la situation carcérale au regard des réclamations que traite l’institution et des ruptures de droits constatées, appelle à des réponses d’ampleur pour mettre fin à la violation des droits des personnes détenues. 
Au premier octobre dernier, le nombre de personnes détenues s’élevait à 79 631. Avec une densité carcérale moyenne de 127,3%, qui dépasse parfois les 150%, voire les 200% dans certains établissements pénitentiaires, la surpopulation entraîne une atteinte à la dignité des personnes détenues, soumises à des conditions matérielles de détention inhumaines et dégradantes. Elle conduit également à une défaillance de tous les services publics auxquels doivent pouvoir accéder les détenus : santé, éducation, formation, travail, justice. Les personnes détenues, et notamment les plus vulnérables, subissent ainsi des atteintes quotidiennes dans l’accès et l’effectivité de leurs droits. 

Les mesures réclamées par l’institution doivent répondre à trois exigences majeures : respecter la dignité des personnes détenues, garantir leur accès aux services publics et s’adapter aux besoins des personnes détenues particulièrement vulnérables. Dans une communication  à l’attention des pouvoirs publics, la Défenseure des droits appelle notamment aux actions suivantes :

• Améliorer le recours aux peines alternatives à l’emprisonnement, particulièrement le travail d’intérêt général et les aménagements de peine et mettre en place un mécanisme national contraignant de régulation carcérale ;
• Mettre en place un mécanisme de contrôle interne de la déontologie des agents pénitentiaires, complémentaire au contrôle externe déjà exercé par le Défenseur des droits ;
• Respecter les principes de subsidiarité et de proportionnalité dans le cadre de l’édiction des mesures de fouilles intégrales, afin que ces mesures restent exceptionnelles et que les personnes détenues n’aient à les subir que très ponctuellement ; 
• Garantir une incarcération adaptée aux besoins des personnes détenues les plus vulnérables : les personnes en situation de pauvreté, les personnes étrangères, les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, les femmes détenues, les mineurs
• Ces mesures doivent être mises en œuvre de manière complémentaire aux recommandations déjà formulées par la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté quant aux conditions générales de détention en France.

La Défenseure des droits est dans l’attente d’une réponse des pouvoirs publics, et veillera à la mise en œuvre de ces mesures urgentes.

Télécharger

• Fiches pratiques - Faire respecter mes droits en prison (2024) (pdf, 738.58 Ko)
• Les droits des personnes détenues : un constat alarmant nécessitant des réponses urgentes (novembre 2024) (pdf, 356.74 Ko)