Droit funéraire : la Défenseure des droits appelle à une réforme profonde en faveur des droits des défunts et de leurs proches

Date of article: 27/10/2021

Daily News of: 27/10/2021

Country:  France

Author: National Ombudsman of France

Article language: fr

Saisie de réclamations sur les nombreuses difficultés rencontrées par les proches d’une personne défunte face aux démarches qu’ils doivent accomplir à l’occasion des funérailles, mais aussi dans la gestion des sépultures, la Défenseure des droits, Claire Hédon, rend public un rapport intitulé « Des droits gravés dans le marbre ? La personne défunte et ses proches face au service public funéraire ».

Dix ans après un premier rapport consacré à la législation funéraire, l’institution met l’accent sur le respect par le service public funéraire de la volonté des personnes défuntes et des droits de leurs proches.  

Les médiations mises en œuvre par le Défenseur des droits se révèlent souvent adaptées pour régler les litiges, évitant une procédure contentieuse longue et coûteuse, et dont l’issue pourrait s’avérer décevante. Plusieurs constats se dégagent de ces médiations.

Un droit funéraire archaïque et mal connu

La règlementation funéraire est ancienne et mal connue des familles ou des proches concernés, comme des collectivités. L’inhumation révèle souvent dans l’urgence le régime juridique d’une sépulture, parfois en terrain commun, ou d’une concession funéraire, dont l’acquisition et la durée sont régies par des règles strictes très souvent méconnues. La crémation, de plus en plus fréquente, repose aussi sur des règles souvent ignorées.

Or, cette règlementation, d’inspiration napoléonienne, se révèle peu adaptée aux évolutions de la cellule familiale, et correspond de moins en moins aux attentes des proches du défunt, qui souhaitent voir les services publics « à leur chevet » et à leurs côtés dans leurs démarches, plutôt qu’en simples gestionnaires des cimetières.

Ces constats ont conduit la Défenseure des droits à formuler des propositions pour mieux respecter la volonté des personnes défuntes et les droits de leurs proches, et pour mieux lutter contre les inégalités sociales, notamment en assurant aux personnes précaires l’accès à des obsèques dignes. Elle appelle à une simplification du droit funéraire, qui permettrait un meilleur accompagnement des familles et soulagerait les collectivités locales.

Remettre la personne défunte au cœur du droit funéraire

Pour améliorer les relations des familles et des proches avec leur collectivité et le service public funéraire, elle recommande notamment :

  • d’harmoniser les dispositions du code général des collectivités territoriales afin qu’une seule et même référence soit utilisée pour désigner la ou les personnes chargées de prendre les décisions nécessaires au devenir du corps d’un défunt ;
  • de mettre à la charge des communes une obligation d’information à destination des héritiers ou successeurs pour toutes les opérations touchant à une sépulture en terrain commun,  et précisant, au moment où une personne y est inhumée, que dans certaines conditions le corps pourra faire l’objet d’une crémation administrative ;
  • de clarifier les critères d’application de la notion de « personnes dépourvues de ressources suffisantes » du code général des collectivités territoriales, afin que toutes les personnes en situation de pauvreté puissent bénéficier d’obsèques dignes ;
  • d’ouvrir plus largement l’accès aux concessions « de famille » aux tiers, actuellement qualifiés d’« étrangers », en autorisant la co-titularité des actes de concession, sans mettre en cause la responsabilité des communes.

Enfin, elle souhaite engager une réflexion sur la place qu’il convient de donner non plus au corps du défunt considéré comme un « objet inanimé » mais bien à la personne défunte, ainsi qu’aux droits susceptibles de s’y rattacher et qu’il appartient aux proches de faire respecter, afin de tendre vers un régime juridique plus protecteur.

file type icon CP - Défenseur des droits - Rapport Funéraire

file type icon Rapport Funéraire

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El síndic de greuges de Cataluña y Próom dera Val d'Aran se desplaza a Vielha para atender las quejas de los habitantes de Aran

Date of article: 27/10/2021

Daily News of: 27/10/2021

Country:  Spain - Catalonia

Author: Regional Ombudsman of Catalonia

Article language: es

Los problemas más planteados han versado sobre temas relacionados ocn la COVID-19, turismo y derechos sociales

El síndic de greuges, Rafael Ribó, cargo que en Arán ejerce bajo el nombre de Próom, se ha desplazado a la Val d'Aran para recoger las quejas y consultas de los araneses. 

Durante la visita, que ha tenido lugar en el Aula de Formación de Vielha, ha atendido a 8 personas, que le han presentado quejas y planteado consultas sobre diversos temas. Los más destacados han sido temas relacionados con la COVID-19, el turismo y los derechos sociales.

Durante todo el 2020 el Próom recibió 7 quejas y 7 consultas, relacionadas con el área de políticas sociales (salud, por las medidas adoptadas a raíz de la pandemia de la COVID; infancia y educación, fruto de las afectaciones para los niños de las medidas restrictivas adoptadas;y servicios sociales, relativas al acceso a los centros de día de personas dependientes), seguido de las áreas de políticas territoriales y administración pública y tributos. Todos estos datos se pueden consultar en el informe anual dedicado al Aran.

En el año 2008, el Síndic de Greuges de Catalunya firmó un convenio con el síndic de Aran para recuperar la figura del proóm como garante de los derechos en Aran. El acuerdo establecía el compromiso del Síndic de utilizar el aranés en sus comunicaciones y material de difusión, así como la elaboración de un informe sobre las actuaciones llevadas a cabo en Arán. Este acuerdo se reforzó con la firma en 2012 de un convenio de supervisión singularizada.  

Aunque el Proòm tiene habilitados canales para presentar quejas desde cualquier punto del mundo, el acercarse a las localidades más alejadas de la sede en Barcelona le permite conocer in situ las problemáticas y conflictos de la zona con las administraciones y empresas que prestan servicios básicos.

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Members of the European Parliament visited the Seimas Ombudsmen’s Office

Date of article: 26/10/2021

Daily News of: 27/10/2021

Country:  Lithuania

Author: Seimas Ombudsmen's Office

Article language: en

Augustinas Normantas, the Head of the Seimas Ombudsmen’s Office, hosted the meeting with Members of the European Parliament visiting Lithuania. The guests were interested in the human rights situation on the Belarusian-Lithuanian border. They were presented with the Seimas Ombudsman’s Report on the human rights situation at the temporary detention places of foreigners at the border with Belarus. In addition, the issues of independent human rights monitoring at the border were discussed during the meeting. Finally, the Seimas Ombudsman A. Normantas drew the attention to the role of the European Union in resolving issues related to increased irregular migration, including the call on Lithuania to respect the freedom of the media.

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A meeting with the Delegation from Bulgaria was held in Ombudsman Office

Date of article: 25/10/2021

Daily News of: 27/10/2021

Country:  Azerbaijan

Author: The Commissioner for Human Rights (Ombudsman) of the Republic of Azerbaijan

Article language: en

A meeting was held at the Ombudsman Office with the delegation led by Ms. Ana Jumaliyeva, the head of the Commission for Protection against Discrimination of Bulgaria, that is on a visit to our country.

Welcoming the guests, the Ombudsman of Azerbaijan Ms. Sabina Aliyeva spoke about the developing mutual relations between the two countries, also about the recent official visit paid to Bulgaria. It was said that the Memorandum of Understanding signed between the sides will facilitate the deepening of the relations for the provision of human rights and freedoms. (...)

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Volksanwaltschaft fordert einheitliches Vorgehen bei seltenen Krankheiten

Date of article: 23/10/2021

Daily News of: 27/10/2021

Country:  Austria

Author: Austrian Ombudsman Board

Article language: de

Die Volksanwaltschaft fordert die Krankenkassen zu einer einheitlichen Regelung für Menschen mit seltenen Krankheiten auf. Patientinnen und Patienten mit seltenen Stoffwechselerkrankungen müssen Woche für Woche ins Spital, obwohl die Behandlung auch zuhause stattfinden könnte. "Ob das ermöglicht wird, ist aber davon abhängig, bei welcher Krankenkasse die Betroffenen versichert sind – oder sogar vom Bundesland, obwohl sie in der mittlerweile fusionierten ÖGK versichert sind", kritisiert Volksanwalt Bernhard Achitz.

Einen aktuellen Fall zeigte Achitz in der ORF-Sendung „Bürgeranwalt“ auf: Fritz K. ist 19 Jahre alt und hat Morbus Hunter (MPS). Er erhält seit seinem fünften Lebensjahr eine Enzymersatztherapie. Die Therapie ist lebensnotwendig und wird einmal wöchentlich in Form einer mehrstündigen Infusion im Krankenhaus Mödling durchgeführt. „Der Zeitaufwand für die Familie, die in Wien lebt, ist enorm“, sagt Achitz.

Freie Wahl für Patientinnen und Patienten, egal in welchem Bundesland sie ÖGK-versichert sind!

Dabei könnte die Therapie auch zuhause durchgeführt werden, was auch die behandelnden Ärzte empfehlen. Fritz‘ Mutter bemüht sich schon lange um die Bewilligung einer Heimtherapie – aber die damals zuständige WGKK lehnte entsprechende Anträge wiederholt ab. Andere Krankenkassen hatten hingegen mit den Ländern vereinbart, dass eine solche Behandlung auch zuhause möglich ist. Frau K. beantragte daher bei der neuen ÖGK erneut eine Heimtherapie für Fritz – die Ablehnung folgte Anfang August. (...)

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