D’après une recherche pluridisciplinaire sur la prostitution des mineurs en France (PROMIFRANCE) réalisée par une équipe du Centre de Victimologie pour Mineurs (CVM), le constat des acteurs institutionnels et associatifs est unanime : la prostitution des mineurs en France s’accroît et constitue un phénomène protéiforme complexe.

Soutenue par le ministère des Solidarités et de la Santé, le ministère de la Justice, le Défenseur des droits (au titre de sa compétence de défense et de promotion des droits de l’enfant)[1], la région Ile-de-France et la ville de Paris, cette étude s’inscrit dans le cadre de la mesure 22 du plan de lutte contre les violences faites aux enfants lancé en 2019 par le secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des Familles auprès du ministre des Solidarités et de la Santé. [2]

Réalisée entre novembre 2020 et novembre 2021, elle a pour objet de réaliser un état des lieux de la prostitution des mineurs de nationalité française en France, à partir de l’analyse de différentes sources de données complémentaires : revues de littérature, données statistiques nationales, dossiers de procédures judiciaires, entretiens avec des professionnels, des mineurs et leurs parents, etc.

Dans le cadre de cette étude, plus de 200 professionnels, 16 mineurs victimes de prostitution et 7 parents de mineurs victimes ont été rencontrés, 14 territoires métropolitains investigués, 31 dossiers judiciaires consultés et 6 audiences judiciaires observées.

Principaux résultats

D’après les données statistiques des services de police et de gendarmerie, ainsi que des parquets :

• De 2016 à 2020, les affaires de prostitution sur mineurs parvenant aux services de police et de gendarmerie ainsi qu’aux parquets ont augmenté de 68% ;
• En 2020, parmi les victimes de proxénétisme de nationalité française, une sur deux était mineure ;
• Les mineurs victimes ainsi que les auteurs de proxénétisme sur mineurs ou de recours à la prostitution des mineurs sont majoritairement de nationalité française (respectivement 90% et 85%) ;
• Les auteurs de proxénétisme sur mineurs ou de recours à la prostitution sur mineurs sont majoritairement des hommes, âgés de 18 à 24 ans ;
• La moitié des affaires rapportées aux autorités judiciaires est classée sans suite.

Les parcours de vie des mineurs victimes de prostitution apparaissent marqués par de multiples événements qui fragilisent leur développement : dans le domaine familial (placements, séparations de fratries…) et scolaire (absentéisme, déscolarisation). Fréquemment confrontés à des événements traumatiques (violences sexuelles, physiques, psychologiques…), pour ces jeunes l’entrée dans la prostitution semble également favorisée par certains facteurs tels que des épisodes de fugues ou une exposition de la vie privée sur les réseaux sociaux numériques.

Les mises en danger et les violences associées à la prostitution, majoritairement commises par les proxénètes sur les mineures, sont quasiment systématiques. L’état de santé mentale des mineurs victimes de prostitution est particulièrement dégradé.

Le phénomène est également caractérisé par une grande mobilité des victimes et des auteurs, qui se déplacent et changent fréquemment de lieux d’hébergement.

Cette étude révèle le caractère protéiforme et complexe de la prostitution des mineurs en France.

Face à ce constat alarmant, le rapport porte diverses recommandations à l’attention des mineurs, des parents et des professionnels pour mieux informer, repérer, protéger et accompagner les mineurs victimes de prostitution.

Vers la création d’outils de prévention et de sensibilisation

La publication de ce rapport sera suivie de l’élaboration et de la diffusion d’outils de sensibilisation et de prévention à destination des mineurs, des parents et des professionnels.

[1] Dans le cadre de sa mission de promotion de l’égalité et de l’accès aux droits, le Défenseur des droits soutient des activités d’études et de recherche afin de nourrir la réflexion et le débat public dans ses domaines de compétence. Les opinions mentionnées dans ces publications n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement la position de l’institution.

[2] Axe 6 – mesure 22 « Appréhender les nouvelles formes de prostitution des mineurs »

 Rapport PROMIFRA

 SYNTHESE PROMIFRA

 Flyer PROMIFRA

In Deutschland leiden etwa 250 000 Menschen an ME/CFS. Bei der Myalgischen Enzephalomyelitis/dem Chronischen Fatigue-Syndrom handelt es sich um eine schwere neuroimmunologische Erkrankung, die oft zu einem hohen Grad körperlicher Behinderung führt. Wie die Zahlen zeigen, ist die Erkrankung gar nicht so selten, dennoch ist sie bislang wenig erforscht. In ganz Deutschland gibt es zudem nur zwei ME/CFS-Ambulanzen. Seit der Corona-Pandemie und dem Auftreten von Long Covid wird von einer besorgniserregenden Zunahme der Betroffenenzahl ausgegangen, da ein Teil der Long-Covid-Patienten auch an ME/CFS erkrankt.

Auf diese Situation machte die Initiative #MillionsMissing Deutschland den Landtag aufmerksam verbunden mit konkreten Forderungen, hier eine Verbesserung herbeizuführen. Zudem erreichten das Parlament zahlreiche Karten von Betroffenen.

Auch vor dem Hintergrund, dass sich bereits mehrere Parlamente mit dieser Problematik beschäftigt und Handlungsbedarf festgestellt haben, wird der Petitionsausschuss die Eingaben am Mittwoch, dem 02.03.2022, beraten, um zu erörtern, wie sich die Situation aktuell in Mecklenburg-Vorpommern darstellt und ob das Land hier Unterstützung leisten kann. An der Beratung werden neben der Landesregierung auch Dr. Jördis Frommhold von der MEDIAN Klinik Heiligendamm, Prof. Carmen Scheibenbogen von der Immundefekt-Ambulanz an der Charité Berlin sowie Vertreter der Ärztekammer M-V und der Initiative #MillionsMissing Deutschland teilnehmen.

Following the launch of Russia’s military aggression on Ukraine, Ombudswoman Tena Šimonović Einwalter issued a letter of support to the Ukrainian Parliament Commissioner for Human Rights, Ms. Lyudmyla Denisova, whom she met last fall in Greece. In the letter, Ombudswoman Šimonović Einwalter expressed her solidarity with the people of Ukraine and Commissioner Denisova in these challenging times.

Institutions such as human rights commissions and their work are especially important in war and conflict situations. Strong and independent institutions the citizens have trust in play an important role in supporting the individuals affected by the conflict, especially those most vulnerable, as well as in promoting the respect for the culture of law in the most difficult of times.

In her letter to Commissioner Denisova, Ombudswoman Šimonović Einwalter said she would  closely monitor the arrival of Ukrainian refugees to Croatia and extend her support to them. At the same time, by issuing recommendations, warnings and opinions, she will engage in cooperation with Croatian Government, with the aim of ensuring that the organization of the support for the people fleeing war is at the highest possible level.

Support to Commissioner Denisova was also expressed by ENNHRI, the European Network of National Human Rights Institutions, whose Board membership includes Ombudswoman Šimonović Einwalter.

The EU Agency for Fundamental Rights (FRA) welcomes that European countries have opened their doors to people fleeing Ukraine. Our full solidarity is with everyone suffering from this conflict.
 

“The tremendous wave of support and help EU countries, institutions, civil society organisations and people across Europe are showing to Ukrainians fleeing their country gives hope in these dark times. People fleeing conflict should be welcomed irrespective of their nationality or ethnicity,” said FRA Director Michael O’Flaherty.

The Agency will support the EU and its Member States in upholding the human rights of all who cross its borders in flight from war.

Al igual que en 2019 y 2020  el Ararteko publica las resoluciones dictadas en materia de prestaciones de renta de garantía de ingresos (RGI) y prestación complementaria de vivienda (RGI) y el resumen de las mismas.

El documento contiene las recomendaciones y sugerencias (publicadas en la página web del Ararteko) que ha dirigido al Departamento de Trabajo y Empleo del Gobierno Vasco en el año 2021 y un resumen de las mismas. También incorpora la información de las aceptadas, las que están pendientes de respuesta y las que no se han aceptado. Como es sabido, se dictan resoluciones cuando a lo largo de la tramitación de un expediente de queja no se ha solucionado el problema que motivó la intervención del Ararteko. La mayoría de los expedientes de queja que se han cerrado en 2021 lo han sido al estimar esta institución que la actuación de Lanbide-Servicio Vasco de Empleo ha sido reconducida.

Además se han concluido por el procedimiento simplificado 33 expedientes de queja. Se acude a este procedimiento en los expedientes cuya litis ha sido objeto de resoluciones del Ararteko y debatida en las reuniones mantenidas entre personal de ambas instituciones, sin que por parte de Lanbide se acepten las consideraciones y el posicionamiento del Ararteko.

En el recopilatorio se analizan quejas referentes a denegación, suspensión y extinción de la RGI y de la PCV, así como a la reclamación de las prestaciones. En las mismas el Ararteko estima que la actuación de Lanbide no tiene amparo normativo suficiente o no ha respetado las garantías de procedimiento. En otros expedientes el Ararteko no comparte la interpretación de la normativa o el peso probatorio que se otorga a determinados elementos frente a otros factores que concurren.