Discriminations dans l’emploi des plus de 50 ans : un tiers des seniors se disent inquiets quant à leur avenir professionnel

Date of article: 04/12/2024

Daily News of: 04/12/2024

Country:  France

Author: National Ombudsman of France

Alors que le taux d’emploi des seniors est en forte hausse depuis plusieurs années, ceux-ci restent confrontés à d’importantes difficultés d’accès et de maintien dans l’emploi. La Défenseure des droits et l’Organisation Internationale du Travail (OIT) ont souhaité consacrer la 17e édition de leur baromètre à la perception et aux expériences des discriminations vécues par les personnes de 50 ans et plus au travail.

Les seniors fortement exposés aux discriminations, notamment dans l’accès à l’emploi

Ce 17e baromètre révèle qu’un quart des seniors déclarent avoir vécu des discriminations (Les résultats de ce baromètre reposent sur une enquête (par Internet) auprès d’un échantillon représentatif de la population active de 2 284 individus âgés de 18 à 65 ans). Ces situations surviennent tout au long du parcours professionnel et de façon plus marquée au moment de l’embauche, après une rupture professionnelle. De plus, un quart des seniors au chômage déclarent qu’on leur a déjà fait comprendre qu’ils étaient trop âgés pour le poste lors d’un entretien d’embauche. Enfin, la moitié des seniors déclarent avoir connu des relations de travail dévalorisantes au cours des 5 dernières années.

Les personnes victimes de discrimination dans l’emploi en France sont encore trop peu nombreuses à le signaler : un tiers seulement des victimes de discrimination, tous âges confondus, n’ont entrepris aucune démarche pour dénoncer les faits alors que la fréquence des expériences de discrimination dans les interactions quotidiennes dégrade les conditions de travail. 

Des préjugés négatifs envers les personnes plus âgées au travail

Cette perception d’un environnement professionnel peu bienveillant reflète l’ampleur et la banalisation des stéréotypes âgistes (la notion d’âgisme est définie comme « un processus de stéréotypage systématique et de discrimination contre les personnes, en raison de leur âge », selon l’OMS), qui véhiculent notamment une image négative de seniors manquant  de dynamisme, dépassés par les nouvelles technologies et difficiles à intégrer au sein d’équipes plus jeunes. Découlant bien souvent de ces stéréotypes, les discriminations à l’encontre des seniors sont fortement ancrées – et en partie intériorisées par les personnes concernées.

Les préjugés sont souvent renforcés lorsque les motifs de discrimination se cumulent (état de santé, handicap, origine…). Selon le baromètre 2024, les seniors perçus comme étant d’origine étrangère déclarent ainsi deux fois plus de discriminations dans l’emploi que les autres travailleurs âgés (43% contre 22%). De la même façon, l’expérience des discriminations est plus saillante chez les femmes seniors (26%) que chez les hommes (20%).

Des conséquences délétères et de fortes inquiétudes quant à l’avenir professionnel

Comme pour le reste de la population active, ces discriminations contribuent à renforcer leur isolement, dégradent leur santé mentale et sont susceptibles de conduire à des ruptures. A la suite de discriminations, 18% des seniors victimes déclarent ainsi avoir démissionné ou négocié leur départ et 17% ont été licenciés ou n’ont pas vu leur contrat renouvelé. Les difficultés de retour à l’emploi rencontrées par les personnes de 50 ans ou plus peuvent également avoir des conséquences en matière de déclassement professionnel et social. Plus de la moitié des seniors au chômage (56%) déclare avoir déjà postulé à un emploi en dessous de leurs compétences.

Les seniors expriment de fortes inquiétudes quant à leur avenir et au risque de futures discriminations en raison de leur âge : un tiers d’entre eux se disent inquiets quant à leur avenir professionnel et un sur cinq déclare travailler avec la peur de perdre son emploi ; les actifs du privé davantage que ceux du public.

L’accompagnement par l’employeur : rôle et responsabilité

Parmi les salariés de 50 ans ou plus ayant évoqué avec leur employeur les difficultés au travail, seul un sur deux considère que ce dernier a été à l’écoute. Pourtant, la Défenseure des droits rappelle que l’employeur est responsable de la santé et de la sécurité de ses salariés et garant de la démarche de prévention et de santé au travail et de sa mise en œuvre.

Par conséquent, elle invite les employeurs à prévenir et sanctionner les discriminations dans l’emploi en veillant particulièrement à centrer leurs pratiques d’embauche, de promotion et de formation professionnelle sur les aptitudes et les capacités des personnes.

 

 

 

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(CoE) Georgian authorities must fulfil their obligation to uphold the right of peaceful assembly

Date of article: 04/12/2024

Daily News of: 04/12/2024

Country:  EUROPE

Author: Commissioner for Human Rights - Council of Europe

"I am following with serious concern the reports of disproportionate use of force by the police against predominantly peaceful demonstrators and journalists covering the ongoing protests in Georgia. The authorities must uphold their human rights obligations to respect freedom of peaceful assembly, freedom of expression and media freedom”, said Council of Europe Commissioner for Human Rights Michael O’Flaherty.

“I note that yesterday the Public Defender of Georgia stated that most of the 201 persons visited by his Office in recent days indicated that they had been ill-treated by police, including after their apprehension. Most had serious injuries to the face, eyes, and head, which indicates disproportionate use of force. The alert of 29 November on the Council of Europe Platform for the Protection of Journalists reported that at least 35 journalists and media workers had been subject to verbal and physical assaults and obstruction in their professional duties.

While acts of violence by some protesters have occurred, they do not justify excessive force by police. Concerning the reported widespread use of water cannons and pepper spray against peaceful demonstrators, I stress that force, if used, must be a last resort and must meet strict standards of necessity and proportionality. Dispersal should also only be used as a last resort, following appropriate de-escalation efforts. Peaceful demonstrators must retain their right to assemble freely.

I note that the Special Investigation Service has opened an investigation into the alleged actions of law enforcement officers exceeding their authority. It is important that all allegations of abuse and criminal acts by law enforcement officers be proactively investigated, and that all responsible are held to account. Furthermore, all law enforcement officers should wear or display proper forms of identification to facilitate the prosecution and sanctioning of perpetrators of abuse, as stipulated by applicable international human rights standards.

I ask the Georgian authorities to immediately release all those individuals who are detained for the legitimate exercise of their right to demonstrate peacefully, and to fulfill their obligation to ensure that journalists can report on public assemblies freely and safely. I will continue to observe the situation closely and to raise these issues with the Georgian authorities”.

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Care homes reminded about clarity of contracts following Ombudsman investigation

Date of article: 28/11/2024

Daily News of: 04/12/2024

Country:  United Kingdom - England

Author: Local Government Ombudsmen for England

A man complained to the Local Government and Social Care Ombudsman that The Grange Care Home had agreed to refund his mother’s estate money it had received as FNC payments, but then the care home then went back on this verbal agreement and did not refund the money.

The Ombudsman’s investigation found the provider’s contract at the time of the events was not clear about what would happen to FNC payments. The Ombudsman asked the provider to reissue the mother’s final invoice deducting the FNC payments it received.

The provider has since amended its contract and issued this to all residents, but it has not provided the financial remedy the Ombudsman recommended.

The Ombudsman has now issued an Adverse Findings Notice against the provider and will be sharing this with care regulator, the Care Quality Commission.

Ms Amerdeep Somal, Local Government and Social Care Ombudsman, said:

“This case highlights the importance of care providers having clear contracts which state what will happen when a client is in receipt of FNC payments, as emphasised in guidance issued by the Competition and Markets Authority and the CQC regulations.

“At the time the woman was living in the home, the provider’s contract was silent on this exact scenario, and so I have asked the care provider to deduct these payments from any outstanding amount remaining on her account.

“I am disappointed the care home continues to argue it should not have to do so. I am not satisfied the provider has fully remedied the financial injustice to the woman’s family and urge it to do so at the earliest opportunity.”

Article date: 28 November 2024

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Gemeinsame Pressemitteilung der Polizeibeauftragten der Länder Rheinland-Pfalz, Schleswig-Holstein, Baden-Württemberg, Brandenburg, Bremen, Berlin, Mecklenburg-Vorpommern und des Deutschen Bundestages

Date of article: 04/12/2024

Daily News of: 04/12/2024

Country:  Germany - Schleswig-Holstein

Author: Regional Ombudsman of Schleswig-Holstein

Die Polizeibeauftragten der Länder Rheinland-Pfalz, Schleswig-Holstein, Baden-Württemberg, Brandenburg, Bremen, Berlin, Mecklenburg-Vorpommern und des Deutschen Bundestages, hatten sich anlässlich des 10jährigen Jubiläums der Institution der Beauftragten für die Landespolizei in Rheinland-Pfalz am 28. November 2024 in Mainz versammelt. Sie bekräftigten die Bedeutung und Notwendigkeit dieser Einrichtung. In den vergangenen zehn Jahren hat sich die Institution als unverzichtbare Schnittstelle zwischen der Polizei und der Bevölkerung etabliert und trägt maßgeblich zur Stärkung des Vertrauens in die Polizeiarbeit bei.

(...)

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Sesenta municipios catalanes no disponen de plan de emergencias por inundación, a pesar del riesgo existente

Date of article: 29/11/2024

Daily News of: 04/12/2024

Country:  Spain - Catalonia

Author: Regional Ombudsman of Catalonia

Disponen de este plan el 39 % de los municipios obligados

Preocupa la situación de 17 municipios que no tienen plan a pesar de tener un riesgo de inundación muy alto

Casi la mitad de los municipios obligados tienen el plan caducado
 

El cambio climático pronostica un aumento en la frecuencia e intensidad de los fenómenos meteorológicos extremos, que afectarán especialmente a la costa mediterránea. Ya existen ejemplos recientes con graves inundaciones, como las de hace pocos días con el temporal DANA, el Filomena de 2021, o el Gloria de 2020. Las inundaciones son uno de los fenómenos meteorológicos que más daños producen y, por tanto, es preciso contar con medidas de planificación y de respuesta. En Cataluña, estas medidas se enmarcan en el Plan especial de emergencias por inundaciones de Cataluña, conocido como INUNCAT. 

En el ámbito local, las emergencias por inundación se rigen por los planes de protección civil, que deben quedar recogidos en el Documento único de protección civil municipal (DUPROCIM). Los DUPROCIM son obligatorios en los municipios con riesgo de inundación muy alto (205), alto (180) y medio (108); también en algunos municipios que, a pesar de tener un riesgo bajo o moderado, pueden verse afectados por el funcionamiento o rotura de una presa o embalse cercanos (28). Por tanto, actualmente los DUPROCIM son obligatorios en 521 municipios (el 55 % del total), son recomendables en 241 municipios con riesgo moderado y son prescindibles en 185 municipios.

La síndica, preocupada por las afectaciones que puede tener el cambio climático en Cataluña, especialmente en las zonas inundables, en 2023 abrió una actuación de oficio. Se hizo un seguimiento del grado de cumplimiento de la obligación y recomendación de tener estos planes de emergencia municipales y, finalmente, se emitió una resolución para difundir sus resultados.

De los 521 municipios que deberían tener obligatoriamente plan de emergencias por inundación, solo lo tienen 206 (el 39 %). 60 municipios –con 700.000 personas– no disponen de estos planes. Es especialmente relevante que 17 municipios –con 460.000 personas– tienen un riesgo “muy alto” de inundación y carecen de plan de emergencias. 

Tabla 1. Municipios que no tienen plan de emergencias y que tienen un alto riesgo de inundación:

  • Badalona
  • Badia del Vallès
  • Bellver de Cerdanya
  • Bossòst
  • Castelló d'Empúries
  • Creixell
  • Montcada i Reixac
  • Olesa de Montserrat
  • Palafolls
  • El Pont de Suert
  • Puigcerdà
  • Rubí
  • Sant Fost de Campsentelles
  • Sentmenat
  • Tivenys
  • La Vall de Boí
  • Vilassar de Mar

Mapa interactivo 1: Estado del INUNCAT de los municipios obligados

El estudio también ha permitido detectar que, de los municipios que deben tener el DUPROCIM obligatorio, casi la mitad (255, el 49 %) lo tienen caducado o pendiente de revisión. Entre estos, hay 77 (el 30 %) que lo tienen caducado desde hace más de diez años.

Mapa interactivo 2: Vigencia del INUNCAT de los municipios obligados 

En este contexto, la síndica ha dirigido una serie de recomendaciones a las administraciones para subsanar estos déficits detectados. Por un lado, ha recomendado a los ayuntamientos que no tienen planes, pese a ser obligatorio o recomendable, que los elaboren sin más dilación, especialmente ahora que la Generalitat ha abierto una línea de ayudas específica. Por otro lado, ha recomendado al Departamento de Interior y Seguridad Pública que refuerce la supervisión y el seguimiento del cumplimiento de estas obligaciones, y que trabaje coordinadamente con las cuatro diputaciones para ofrecer el apoyo necesario a los municipios, especialmente a aquellos más pequeños y con menos recursos.
 

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